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Tous les espoirs semblent permis pour les producteurs de fraises qui ont vu leurs plants décimés et leur santé financière compromise par la « multiplication » des virus dans leurs champs.
« On lutte depuis plus d’un an pour trouver des solutions et on commence à voir des résultats », souligne Frédérick Laforge, agronome et directeur à la recherche et au développement à la Pépinière Lareault, le plus important producteur de fraisiers au Canada.
« On est en contrôle et tout se passe bien », assure l’agronome. À preuve : la pépinière affirme être en mesure de livrer aux producteurs québécois, dès le printemps 2015, en vue de la prochaine saison des récoltes de plants, des fraisiers qu’elle est en voie d’obtenir et qui répondront aux normes et certifications nord-américaines. Les nouveaux plants ont été testés en laboratoire, à la fois par une entreprise privée et par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
Optimisme partagé
Cet optimisme a transpiré lors d’une journée d’information sur le sujet, qui s’est tenue à la Pépinière Lareault, début septembre, en présence d’une quarantaine d’agronomes, de conseillers actifs dans les clubs-conseils et de représentants du MAPAQ.
Il faut comprendre que des efforts considérables ont été déployés par la pépinière pour redonner confiance aux producteurs dont les champs ont été frappés par ces virus dévastateurs.
« Nous n’avons rien laissé au hasard, précise, pour sa part, le propriétaire de l’entreprise, Luc Lareault. Nous avons consulté des pépiniéristes et des spécialistes de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse, mais aussi de la Californie, des Pays-Bas, de l’Angleterre et de la France. »
« Nous avons eu la visite de spécialistes de l’étranger. Nous avons ouvert nos portes pour entendre ces experts qui étaient, eux aussi, à la recherche de solutions. Nous avons réagi », insiste-t-il.
Lutte de tous les instants
Luc Lareault rappelle toutefois que cette lutte aux virus en est une de tous les instants, et qu’il est important que les producteurs fassent un « suivi serré » dans les champs, pour éviter que les pucerons, « qui sont toujours présents », ne causent des dommages irréparables.
« Le danger, dit-il, c’est la multiplication des virus, et si les plants ne sont pas traités adéquatement, le puceron va s’y attaquer. »
« Il faut que le producteur reste vigilant, renchérit Frédérick Laforge. Il est important qu’il continue le travail de prévention qui s’est amorcé à la pépinière. »