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L’inflation du prix des intrants, combinée avec l’augmentation des taux d’intérêt, aura un impact sur la rentabilité des entreprises. Pour améliorer la marge d’exploitation, on peut augmenter les revenus, diminuer les dépenses, ou les deux. Par contre, le contrôle qu’ont les agriculteurs sur les revenus est limité; on aurait donc avantage à concentrer nos efforts sur la diminution des coûts, notamment ceux liés à l’alimentation.
Les charges d’alimentation des fermes laitières analysées en 2021 représentaient 73 % des charges variables (36 % pour les fourrages et 37 % pour les concentrés). Une variation de ces dépenses a donc un grand impact sur les résultats financiers. Les vaches étant d’abord des ruminants, les concentrés sont calculés en fonction des fourrages servis (quantité et qualité).
Il est relativement aisé de calculer les coûts des concentrés et vous êtes certainement conscient de leur importance. Toutefois, ils sont directement influencés par les fourrages qui les accompagnent. Malheureusement, beaucoup d’exploitants connaissent mal les coûts de leurs fourrages et l’impact de leur qualité sur les coûts des concentrés.
Selon les résultats d’analyse, les charges fixes ont la plus grande influence sur le coût de production des fourrages. Les fertilisants et le carburant représentent chacun 6 % des dépenses totales, alors que c’est 17 % pour les amortissements des machineries et équipements.
Près de 20 000 $ d’économies
Pour calculer l’impact théorique de la qualité des fourrages, nous avons demandé à un conseiller en alimentation de faire des rations avec une même vache type, mais avec deux foins différents. Résultats : passer de fourrages de qualité moyenne à bonne aurait permis d’économiser près de 20 000 $ pour une ferme de 100 vaches.
La base de l’alimentation des vaches laitières, c’est les fourrages. Produire un foin de qualité va permettre de diminuer les coûts des concentrés, à condition de conserver un bon coût de production des fourrages.
Prenez soin de vos sols! On veut des champs productifs et résilients face aux intempéries; un chantier efficace, mais simple; de bons choix de culture en fonction de vos sols; un suivi régulier de vos cultures afin d’intervenir rapidement en cas de problème; une bonne régie de conservation des fourrages, car ce qui est gaspillé a un coût. Pour le foin, fiez-vous à la maturité et au rendement. Ayez toujours en tête les coûts de vos récoltes. Votre conseiller en gestion peut vous aider à les calculer; contactez-le au besoin.