Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Jeanne Pouliot est directrice des relations d’affaires pour Financement agricole Canada (FAC).
Jeanne, quel est le parcours académique, professionnel et personnel qui t’a amenée dans le monde des affaires agricoles?
J : D’abord, j’ai grandi dans une ferme laitière. J’ai toujours baigné dans le domaine agricole et j’aimais beaucoup ça. À la fin de mes études collégiales, tout ce que je savais, c’est que je ne souhaitais pas nécessairement reprendre la ferme familiale, mais que j’aimais l’agriculture et les chiffres. J’ai donc décidé d’étudier dans le programme d’agroéconomie à l’Université McGill. Après un stage d’été chez Financement agricole Canada (FAC), j’ai eu un déclic que c’était là que je voulais travailler à plus long terme. Le milieu bancaire ou financier ne m’intéressait pas du tout, alors j’ai vraiment trouvé mon compte chez FAC.
En quoi consiste le poste que tu occupes présentement?
J : En fait, le mandat de FAC touche au développement de l’agriculture et du secteur agroalimentaire au Canada. Il y a donc 30 bureaux de FAC partout à travers le pays et chacun est responsable d’une région précise. Leur rôle est d’accompagner des producteurs et productrices agricoles ou du secteur agroalimentaire dans des projets de développement de leur entreprise, notamment en faisant du financement à terme, c’est-à-dire des prêts.
De mon côté, je me concentre vraiment sur la production primaire, et donc agricole, et non sur le secteur de la transformation dont relève l’agroalimentaire. En tant que directrice des relations d’affaires, je suis le premier contact avec les producteurs et productrices agricoles et aussi leur personne-ressource pour gérer ce qu’on appelle leur portefeuille de prêts. Lorsqu’ils veulent mettre en place des projets dans leur ferme, comme bâtir un nouveau bâtiment par exemple, ils font une évaluation des coûts et de l’aide financière nécessaire. Ensuite, on me contacte pour que j’enclenche le processus d’évaluation du projet. Avant, j’occupais le poste d’analyste de prêts, dont le rôle survient quelque part dans ledit processus.
À quoi ressemble ton quotidien dans ton métier?
J : Pendant la pandémie, j’ai travaillé beaucoup de la maison, l’essentiel du travail pouvant se réaliser par téléphone ou courriel. Par contre, nous avons l’habitude de travailler au bureau et de rencontrer des producteurs et productrices en personne très fréquemment.
L’hiver étant une saison plus calme pour les producteurs et productrices, c’est là qu’ils ont le temps de penser à leurs projets. Ça devient donc une saison occupée pour nous. Je dois même avouer qu’aujourd’hui, on est occupés à l’année.
D’ailleurs, il est très fréquent d’avoir des prêts dans le secteur agricole et agroalimentaire. Il s’agit d’une industrie dynamique qui évolue et qui grandit rapidement. On a donc beaucoup de demandes de financement pour toutes sortes de projets qui s’inscrivent dans cette évolution et cette expansion.