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À toi, qui ne sais plus quelle route emprunter, parfois, ou peut-être trop souvent. Qui es à la croisée des chemins et qui crains l’incertitude de prendre la voie de droite ou le faux confort qu’offrirait la voie de gauche. Qui pourrais rebrousser chemin, mais qui sais que cela n’est pas la bonne chose à faire pour toi. Qui devrais et aurais envie de couper à travers champs pour explorer l’inconnu et quitter le connu, et qui sais que c’est la bonne chose à faire pour toi.
À toi, qui te sens toujours plus dépassé et submergé chaque jour qui passe. Qui essaies d’en faire un peu plus, et toujours plus, en surpassant la limite de tes propres limites, sans t’arrêter. Qui tente de défier le temps, de ralentir les aiguilles de l’horloge, comme si cela était possible. Comme si cette heure de plus allait changer le cours de ta vie, comme si elle avait tant d’importance qu’elle méritait que les autres aspects de ta vie soient mis au dernier plan. Comme si ce travail, que tu vois si primordial, méritait que tu y laisses ta peau, que tu y sacrifies ta santé, les relations qui te sont chères, et ton temps. Ce temps précieux qui ne reviendra pas. Ces 86 400 secondes qui se sont écoulées, épuisées à chaque nouveau coup de minuit et qui n’ont probablement pas été assez profitables humainement.
À toi, qui es enchevêtré dans une relation qui ne te satisfait plus depuis belle lurette, qui est peut-être même toxique, malsaine, néfaste pour toi, qui t’éteint à petit feu jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des braises mourantes. Qui crains tellement de t’affirmer et de te respecter face à l’autre. Qui as si peur de quitter cette apparence de confort inconfortable pour sauter à pieds joints dans l’inconnu et peut-être, finalement, étonnamment, retrouver le bonheur.
Enfin, à toi qui vois la vie à travers des lunettes de plus en plus sombres. Qui ne vois plus de clé anglaise, de pinces barrantes, de marteau ou de tournevis dans ta boîte à outils pour réparer ce qui est abîmé. Qui commence à te demander si ton existence vaut encore la peine d’être vécue. Qui te dit qu’aucun mot ne pourra soulager tes maux.
Arrête-toi, maintenant. Oui, arrête ce que tu es en train de faire et continue ta lecture.
Prends le temps de réfléchir. Est-ce que ça vaut la peine de tout faire, de tout sacrifier pour projeter cette image de réussite, mais d’avoir l’impression de manquer tout ce qu’il y a autour? De passer à côté de l’essentiel et d’en être conscient? Est-ce que ces (trop) nombreuses heures de travail, d’acharnement, valent leur pesant d’or en contrepartie du temps manqué auprès de ceux que tu aimes, et pour toi-même? Est-ce que tu penses que ça en vaut vraiment le coup de ne jamais t’arrêter un instant pour regarder autour de toi? De ne jamais prendre le temps d’apprécier ce que tu as?
Tu as le choix et tu peux faire des changements. On a parfois l’impression de ne pas avoir le choix, mais au fond, il y a toujours plus qu’un choix possible. Je sais que ça paraît gros et je comprends, je comprends tellement. Mais c’est faisable, et avec de l’aide, tu peux y arriver. Il y a des solutions, il y a des moyens à prendre pour améliorer ta situation. Et s’il te plaît, ne pense pas que ton absence rendrait le quotidien plus facile aux gens qui t’entourent. Parce que ce n’est pas vrai, ce n’est jamais vrai. La douleur de perdre un être cher de cette façon est insupportable et marque le cœur à jamais.
Donc, à toi, qu’attends-tu pour nous contacter?
[email protected] ou 1 877 679-7809
555, boulevard Roland-Therrien, bureau 100
Longueuil (Québec) J4H 3Y9
Pour une aide d’urgence : 1 866 APPELLE (277-3553).
Pour l’aide d’un travailleur de rang : 450 768-6995.