SAINT-HYACINTHE – Les agriculteurs qui se sont rendus aux Encans de la ferme, à Saint-Hyacinthe, le 21 septembre, ont été accueillis par quatre patrouilleurs routiers positionnés près de la bretelle d’autoroute.

Un total de 15 camions de style pick-up attelés à des remorques transportant des animaux ont été interceptés. Seulement quatre étaient conformes en tous points. Les 11 autres conducteurs présentaient, au total, 20 non-conformités. La majorité des éleveurs n’ont reçu que des avertissements, mais cinq constats d’infraction atteignant approximativement de 450 $ à 650 $ ont été remis par les patrouilleurs.

Pierre Choquette, un producteur laitier, se faisait intercepter pour la première fois. « Le patrouilleur m’a dit qu’il me fallait trois triangles, que je n’avais pas la paperasse aussi. Il faut remplir un log book comme si j’avais un 45 pieds. C’est demandé depuis 2009, ç’a l’air. Il me laisse passer, mais j’aurais pu avoir au-dessus de 1 000 $ d’amende », raconte l’agriculteur de Roxton Falls.

Le lieutenant Jonathan Beauvais, coordonnateur provincial aux communications à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), affirme que son organisme visait spécifiquement les transporteurs d’animaux avec des véhicules de type pick-up pour les sensibiliser au fait que la plupart de ces ensembles sont considérés comme des véhicules lourds et sont donc assujettis à une réglementation plus exigeante que pour les véhicules légers.

Le lieutenant Beauvais rappelle que la camionnette qui, selon son poids, est considérée comme un véhicule lourd doit alors avoir une plaque L et non F. La camionnette avec une plaque L doit être immatriculée pour le bon nombre d’essieux qui inclut ceux de la remorque qu’elle tractera.

Aussi, la remorque à bétail a souvent un PNBV (poids nominal brut du véhicule), constitué de la masse nette et de la capacité maximale de charge du véhicule, de plus de 4 500 kilos, ce qui en fait également au sens de la loi un véhicule lourd.