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SAINT-HYACINTHE – Le développement durable s’invite de plus en plus dans la production de grains et cela représente à la fois « une opportunité et une menace » pour les producteurs, a dit Christian Overbeek, président des Producteurs de grains du Québec, lors d’une conférence organisée à Saint-Hyacinthe, le 16 janvier, par l’Association des commerçants de grains du Québec.
Dans son allocution, M. Overbeek a partagé de l’information provenant de la Table ronde canadienne pour les cultures durables, comme quoi les exportateurs se font demander une foule de renseignements sur la production durable des grains au Canada. Leurs questions touchent aussi la vérification et la certification des pratiques et proviennent des clients européens, américains et des marchés asiatiques. « Si le Canada n’offre pas ce que d’autres pays offrent, notre industrie risque d’être désavantagée et de se faire imposer des normes externes », a fait valoir le producteur de grains, ajoutant que sans approche commune, les demandes continueront d’être fragmentées et il coûtera de plus en plus cher d’y répondre.
Deux grands modèles d’agriculture durable se dessinent à l’international. « Les Américains sont axés sur la sécurité alimentaire, versus les Européens qui visent le respect de l’environnement et dans un second lieu, la sécurité alimentaire. On est pris entre les deux », analyse M. Overbeek.
À cette pression internationale en matière de durabilité, s’ajoutent les attentes sociales locales. « Les gens font confiance aux agriculteurs, mais pas nécessairement à leurs pratiques », a-t-il mentionné, stipulant que cette pression amène les gouvernements à prendre position et à utiliser l’agriculture comme une solution.