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La Terre a profité du Salon de l’agriculture pour prendre le pouls des achats des producteurs dans un contexte économique plus difficile. Même si certains modifient leurs habitudes, force est de constater que les ventes sont au rendez-vous.
Pour limiter les chutes
Après un ralentissement au printemps, le téléphone s’est remis à sonner cet automne pour Louis Corbeil, consultant chez Traction Plus, à Saint-Michel, qui installe des planchers de béton antidérapants dans les étables.
Avec les émissions de quota récentes, les producteurs veulent limiter au maximum les risques de chute et de blessure chez leurs vaches. Tout le troupeau doit être en santé pour pouvoir produire un maximum de lait.
Ceux qui remettaient à plus tard la restauration de leur plancher d’étable dans un contexte de capacités financières limitées n’ont finalement pas eu le choix d’investir.
Du fromage en grains maison
Sébastien Boissonneault, représentant des ventes chez L.S. Bilodeau, proposait une nouveauté permettant de créer son propre fromage à la maison.
« C’est une machine automatisée. Je connais des gens qui n’avaient jamais touché à ça de leur vie et qui ont fait un fromage en grains parfait. Ça va pasteuriser, brasser et chauffer automatiquement », dit-il, précisant qu’une recette prend entre trois et quatre heures.
Les modèles d’une capacité de 20, de 60 et bientôt de 100 litres affichent un coût de départ de 3 450 $.
De petits chalumeaux
La compagnie préconise des chalumeaux d’entaillage plus petits, faisant 3/16 de diamètre qui, sans diminuer les rendements, crée moins de blessures à l’arbre et diminue la zone de compartimentage.
Plan B en cas de feu
Les ventes de modules de protection incendie de Tungus Corporation, commercialisés au Canada depuis trois ans, connaîtraient un bon succès, selon Jacques Boucher, vice-président au marketing. Des scieries et parfois des fermes, incapables de s’assurer, en feraient l’acquisition comme plan B en cas de feu.
Le système entièrement automatique de livraison de poudre se déclenche aussitôt qu’il détecte la chaleur des flammes et peut agir en prévention, avant que ne s’enclenchent les gicleurs.
Autoproduction de biodiesel
Alain Brouillard et sa compagnie Autarcycle développent une technologie d’autoproduction de biodiesel à la ferme. Sa micro-usine, d’un coût d’environ 50 000 $, peut produire 80 000 litres de biodiesel par année.
100 % électrique
Le camion 100 % électrique MAX-EV, fabriqué à Winnipeg et distribué au Québec par Cubex Équipements, est un véhicule à basse vitesse qui peut circuler, depuis novembre 2021, sur les routes dont la limite de vitesse permise est de 50 km/h. Une cinquantaine de ces camions auraient été vendus au Québec jusqu’à présent. Un vignoble et une ferme porcine s’en sont procuré un, raconte le représentant Dave Lapointe. « Il fait 53 pouces de largeur, donc on peut circuler avec entre les rangées de vignes pour faire des travaux d’entretien et tailler », explique-t-il. Selon la configuration de batteries choisie, l’autonomie varie entre 70 et 200 km.