Non, la grippe aviaire n’est pas une grippe qu’on contracte en avion, mais bien une maladie grave qui s’attaque aux oiseaux. C’est un influenzavirus qui est à l’origine de cette zoonose, c’est-à-dire une maladie qui peut se transmettre d’un animal à un humain et vice versa. D’ailleurs, savais-tu que tu connaissais déjà une zoonose? Il s’agit de la fameuse COVID-19.

Les cas de grippe aviaire chez l’humain sont heureusement rares et aucun cas n’a été répertorié au Canada. Tu n’as donc pas à t’en faire pour ta santé… à moins que tu aies l’habitude de partager ton bol de grains avec ta meilleure amie, Georgette la poule qui tousse!

Mieux vaut prévenir

Le virus de la grippe aviaire n’apparaît pas comme par magie dans un élevage. Ce sont les oiseaux sauvages qui le transmettent aux oiseaux domestiques. Les éleveurs doivent donc tout faire en leur possible pour éviter que leurs oiseaux entrent en contact direct avec ceux-ci. Ils doivent également s’assurer que leurs bottes, leurs outils et les pneus de leurs tracteurs ne sont pas contaminés par les fientes d’oiseaux sauvages qui auraient survolé leurs terres puisque le virus se transmet notamment par les excréments. La nourriture et l’eau ne doivent pas avoir été en contact avec le virus. Et que dire des petites pattes de chats de ferme qui peuvent avoir marché sur des sols contaminés?

Comme tu peux le constater, la tâche est colossale pour les agriculteurs, et certains élevages n’échappent malheureusement pas aux ravages de la maladie malgré toutes les mesures mises en place.

Un ennemi redoutable

La grippe aviaire n’est pas un petit rhume bénin qui disparaît après quelques jours, mais bien une maladie potentiellement mortelle pour les oiseaux qui en sont atteints. Lorsqu’elle fait son entrée dans un élevage, c’est la catastrophe pour les entreprises agricoles. Ce microscopique virus invisible à l’œil nu cause souvent la mort d’un nombre important d’oiseaux et décime parfois des élevages entiers. À ce jour, il n’existe aucun traitement contre la grippe aviaire.   

Virginie Cloutier-Naud, collaboration spéciale

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Ce texte a été publié dans le cadre de notre page jeunesse parue le 4 janvier 2023.