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Six ans à peine après sa création, le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation (autrefois le Musée François-Pilote), de La Pocatière, entre dans une nouvelle phase de réflexion quant à sa vocation.
LA POCATIÈRE — L’idée n’est pas de faire un pas en arrière, affirme son nouveau président, Philippe Dubé, mais plutôt de lui permettre d’ouvrir ses horizons afin de mieux refléter son territoire. Sans tourner le dos à l’agriculture, insiste M. Dubé, il n’est pas impossible que le musée change de nom à la suite de cette réflexion. Rien n’est attaché pour le moment, mais le concept d’un musée des terroirs lui sourit parce qu’il pourrait englober des thèmes comme la forêt, la navigation et la littérature. « Nous occupons un territoire immensément riche et le terroir exprime aussi la culture du lieu », soutient celui qui a été professeur de muséologie pendant 30 ans à l’Université Laval. Un plan stratégique devrait être produit dans les prochains mois.
Essentiellement, l’organisme se demandera si l’agriculture et l’alimentation sont des produits d’appel suffisamment forts pour assurer la pérennité du musée. Son emplacement derrière le collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière est aussi montré du doigt. Le projet d’une construction neuve a toutefois été exclu. On parle plutôt de déménager les salles d’exposition dans un bâtiment existant plus visible et plus facilement accessible, alors que les locaux actuels pourraient être convertis en réserve pour les nombreux artefacts. Le musée souhaite par ailleurs accroître l’offre de ses activités culturelles et éducatives.
Le nouveau conseil d’administration, dont fait partie la journaliste Hélène Raymond, qui est originaire du secteur, souhaite dynamiser le musée et en faire un leader dans son domaine. « Nous pourrions fédérer l’offre muséale dans L’Islet et Kamouraska », avance Philippe Dubé. Une offre organisée de différents musées serait alors offerte aux visiteurs.
À court terme, le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation devra pourvoir le poste de direction générale comblé de façon intérimaire par le directeur des archives de la Côte-du-Sud, François Taillon, depuis le départ de Luc St-Amand, en 2019. Rosaire Ouellet, qui occupait la fonction de président depuis 2014, a passé le flambeau lors de l’assemblée générale annuelle du 29 novembre.