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Les producteurs agricoles du Bas-Saint-Laurent rappellent aux deux paliers de gouvernement qu’ils attendent toujours l’aide réclamée il y a quelques mois, afin d’arriver à traverser la crise économique qui rend la rentabilité de leur exploitation pratiquement impossible. C’est l’un des principaux sujets qui a retenu l’attention des membres présents à l’assemblée générale annuelle de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Bas-Saint-Laurent, qui s’est tenue le 23 novembre à Rivière-du-Loup.
Selon le président de l’organisation, Gilbert Marquis, les agriculteurs ont besoin d’un programme ad hoc afin de les aider à faire face à l’augmentation des coûts à la ferme, comme le carburant, les intrants, les pièces ou les taux d’intérêt. « Il faudrait que ce soit un programme où l’argent va directement dans les poches de nos producteurs, insiste-t-il. C’est très difficile pour l’ensemble des productions. Faut-il attendre que nos producteurs ferment leurs portes? »
M. Marquis est résolu à aborder le sujet au congrès général de l’UPA. « On s’en va au congrès avec espoir », indique-t-il. La requête sera réitérée auprès du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne. Le président de la fédération régionale souligne qu’il n’est pas exclu, pour l’occasion, de « sortir les pancartes qui dorment ». « Nos producteurs attendent des réponses et des solutions pour être capables de passer à travers cette crise économique. On espère que ça pourra marcher! »
Santé psychologique, CN et relève
Les agriculteurs ont aussi parlé de santé psychologique. « Nos travailleuses de rang sont en action tout le temps, souligne M. Marquis. Ça va être important que le financement soit encore au rendez-vous et qu’il soit bonifié parce que ça va en prendre plus que deux au Bas-Saint-Laurent. C’est un gros dossier qu’on ne lâchera pas. »
Les discussions avec le CN sont au cœur d’un autre dossier qui a été abordé. « Les producteurs vivent des problématiques avec les traverses de chemin de fer », précise le président régional.
Par ailleurs, une résolution a été adoptée concernant la fermeture du programme « Territoire : relève, entrepreneuriat et entreprises de petite taille ». Il a été demandé à Québec d’allouer une enveloppe budgétaire supplémentaire pour que les dossiers puissent recevoir l’aide prévue. « Le programme a été arrêté pour des raisons qu’on ne connaît pas, déplore M. Marquis. Des entrepreneurs de la relève ont fait des plans et ont investi dans des infrastructures. Ils attendent le financement, mais il n’y a plus d’argent de disponible dans le programme. On espère qu’il va se passer quelque chose. Sinon, ça va faire mal aux jeunes. »