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Encouragé par ses parents, Justin Lebel, 10 ans, s’est créé sa petite entreprise d’élevage de dindes, cet été. Son choix s’est arrêté sur cet animal puisqu’il nécessite deux mois de travail, ce qui cadre parfaitement avec le congé scolaire.
« Je nourris mes dindes tous les jours. J’ouvre le matin et je referme leur poulailler le soir », résume le garçon. Justin aime bien s’occuper de son troupeau et a de la facilité à le faire. « Ça m’a donné confiance. Au début, je n’étais pas sûr. Finalement, j’y arrive et j’aime ça. J’ai envie d’en avoir encore l’an prochain », indique celui qui commencera sa 5e année en septembre.
Les 25 dindes seront envoyées à l’abattoir pour faire « des dindes de Noël », indique Justin. Il fera seul la promotion de son produit, mais pourra toutefois compter sur la clientèle de la ferme familiale À l’herbe, qui élève du bœuf au pâturage à Pont-Rouge, dans la Capitale-Nationale. Justin aide aussi pour la pose de poteaux de clôture à la ferme. « Je les lève pour les mettre droit et il faut que je les enligne avec les autres. Ensuite, mon père vient les planter avec le tracteur », explique le garçon.
Justin avait aussi démarré, en 2020, une entreprise de vente d’œufs avec son grand frère Xavier. Ce dernier avait repris l’entreprise seul, puisque Justin était encore jeune. Le garçon de 12 ans est mort tragiquement en début d’année et c’est la ferme familiale qui a repris ce volet.
Les parents encouragent leur progéniture dans ces projets pour qu’elle développe son autonomie, un atout important, selon eux. « Quand on est entrepreneur, on peut créer quelque chose de nouveau. On n’est pas à la merci des idées des autres. Pour les enfants, ça les tient actifs et ils comprennent comment sont faites les choses et la valeur de l’argent, comme la différence entre un revenu et un profit », affirme Frédéric Lebel.
Un quota plus grand souhaité Justin Lebel aimerait que le quota soit augmenté afin de pouvoir acheter plus de volailles que ce qui est permis actuellement. Le jeune agriculteur trouve étrange de pouvoir détenir 300 poulets, mais d’être limité à 25 dindes. « J’ai déjà beaucoup de clients et ils aimeraient en prendre plus. Je pourrais vendre plus si je pouvais avoir un plus gros quota », plaide-t-il. |
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Ce texte est issu du dossier Jeunesse de l’édition du 7 septembre de La Terre de chez nous.