Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
L’avenir de l’usine Sanimax du secteur Rivière-des-Prairies à Montréal pourrait être compromis par un règlement sur la qualité de l’air adopté récemment par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).
Martial Hamel, président-directeur général de Sanimax pour l’Amérique du Nord, est intervenu publiquement pour déplorer ce règlement qu’il juge si sévère qu’il craint de devoir mettre fin aux activités de l’usine, laquelle ne pourra pas respecter ces nouvelles règles. En vertu de l’article 159.8 de la Loi sur la CMM, le règlement requiert toutefois l’approbation du ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec, Benoit Charrette, avant de pouvoir être appliqué.
Rappelons que depuis plusieurs années, les citoyens vivant dans les secteurs résidentiels avoisinant l’usine de Rivière-des-Prairies se plaignent des odeurs qui proviennent des activités d’équarrissage qui s’y déroulent. Les discussions entre la Ville de Montréal et l’entreprise pour régler la situation sont toutefois dans l’impasse. L’usine d’équarrissage de Sanimax située à Lévis, dans Chaudière-Appalaches, est également visée par plusieurs plaintes depuis de nombreuses années.
L’entreprise est la plus importante à offrir un service d’équarrissage dans la province. Elle revalorise la matière non comestible qui provient des abattoirs, des fermes et des restaurants du Québec. Elle affirme traiter chaque année un total de 3 millions de livres de matières organiques, ce qui équivaut à 245 000 voyages de camions-bennes de 43 pieds. Dans une entrevue accordée à La Terre plus tôt cette année, Sanimax indiquait que sans l’équarrissage, « les dépotoirs du Québec seraient surchargés en seulement quelques jours ».