Malgré les craintes liées au retard des cultures, le beau temps automnal a permis à la plupart des superficies de maïs des régions centrales du Québec de donner de bons rendements.

Selon La Financière agricole du Québec (FADQ), le maïs a atteint sa maturité sur une majorité de superficies. En Montérégie, les rendements s’avèrent variables selon le drainage et le type de sol, mais se situent dans l’ensemble autour des moyennes. La FADQ note même des rendements supérieurs dans les sols argileux de Montérégie. En date du 22 octobre, 15 % des superficies de maïs-grain étaient battues (de 0 à 28 % selon la région).

« Sur mes terres, c’est quasiment un record », affirme Christian Overbeek, producteur de Saint-Hyacinthe et président de la Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec (FPCCQ), qui avait terminé ses récoltes. Ce dernier parle même de certains champs avec un rendement moyen de 13 tonnes à l’hectare (t/ha) et une moyenne générale autour de 12 tonnes.

Le poids spécifique était élevé.

« L’humidité est variable d’un village à l’autre », indique M. Overbeek, qui précise que le taux variait de 22 % à 30 %. Le séchage coûtera donc assez cher cette année, d’autant que le propane est plus coûteux que l’an passé, à près de 50 cents du litre.

Peu de résultats relatifs à la présence de toxines étaient disponibles au 29 octobre. Cette donnée joue passablement dans la facilité d’écoulement du maïs par la suite.

Notons que la situation semble beaucoup moins rose pour les régions plus froides du Québec. Certaines récoltes de petites céréales n’étaient pas encore terminées au 22 octobre et le soya était peu avancé. La FADQ prévoyait que des champs seraient récupérés en maïs fourrager dans les régions plus à l’est.

Soya

Au 22 octobre, 85 % du soya au Québec était récolté, mais la récolte débutait à peine dans les régions plus à l’est. Les rendements se situent autour de la moyenne ou sont légèrement supérieurs à celle-ci. La FADQ ajoute que les rendements sont inférieurs par endroits et que l’humidité des gousses était élevée. La qualité semble au rendez-vous. Chez Christian Overbeek, le rendement du soya tournait autour de 3,5 t/ha, soit près des moyennes de 5 ans.

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