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De nouvelles recherches québécoises sur l’entretien des herbages, riches en graminées, ont prouvé la nécessité d’augmenter la dose d’azote jusqu’à 160 kg/ha/année, répartie en deux ou trois applications, selon l’horaire des coupes ou paissances.
On le sait depuis longtemps : les herbages valorisent bien les fumures organiques, mais exigent un apport d’engrais minéral, tôt en saison, si on veut stimuler leur croissance. L’azote est un élément clé dans la production herbagère. Il faut également connaître la situation des autres éléments, balancer adéquatement ses applications selon la teneur en graminées (pour l’azote), selon la capacité de fixation du phosphore par l’aluminium (pour le phosphore) et selon ses textures de sols (pour le potassium), et analyser le magnésium, le soufre, le bore, etc.
Ne se fier qu’à l’azote pour produire un fort rendement de qualité est utopique. De plus, des quantités excédant les besoins pourront nuire à l’environnement et ne rien apporter à l’utilisateur.
Le guide Les fourrages et l’éleveur fait l’éloge de l’azote sur les prairies et pâturages : l’efficience de l’eau est améliorée pour la plante, l’efficacité de la photosynthèse est meilleure et la fixation du carbone est augmentée.
L’azote augmente l’activité biologique des sols. Elle permet donc une certaine production plus tôt : voilà pourquoi il est nécessaire de comprendre le travail de l’azote du « champ à l’étable »; la combinaison d’engrais minéral et d’engrais organique reste la méthode à privilégier pour obtenir des espèces hautement nutritives, car après tout, c’est l’animal qui « juge » de la performance du producteur de fourrages.
« Un peu plus d’azote, c’est peut-être un peu plus de rendement et, surtout, un peu plus de lait. Essayez-le! »
Pierre Fournier, agr.