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Parmi les quatre principales grandes cultures (maïs, soya, céréales à pailles et plantes fourragères), près de 50 % des superficies en plantes fourragères pérennes ont cédé leur place au maïs, au soya et aux céréales au cours des 30 dernières années.
Le paradigme des cultures commerciales dans l’agriculture du Québec n’est pas à remettre en question, loin de là, puisque c’est un succès incontestable. La solidité de ce succès repose toutefois sur la préservation, ou mieux, l’amélioration des ressources qui le supportent, principalement les ressources comme le sol et l’eau. À cet égard, l’émergence d’une industrie du foin de commerce est, à n’en pas douter, la prochaine étape du paradigme des cultures commerciales au Québec.
C’est dans cet esprit que le Conseil québécois des plantes fourragères (CQPF) a déposé, dans le cadre du Plan d’agriculture durable 2020-2030, l’engagement intitulé Du foin de commerce en rotation dans le maïs/soya, participer à la transition vers une agriculture durable.
Nous sommes tous conscients que les cultures annuelles en continu représentent des défis sur le plan environnemental et pour la santé des sols. Tous reconnaissent que l’introduction de plantes pérennes est, de toutes les solutions, la plus adéquate pour affronter ces défis. Les plantes fourragères vont côtoyer le maïs, le soya et les céréales à la condition qu’il y ait, dans un horizon prévisible, un avantage économique, qu’il soit direct ou indirect. Autrement dit, lorsque le foin prendra sa place comme culture commerciale, au même titre que les grains. À l’échelle planétaire, le foin est déjà une culture commerciale; il l’est également au Québec, nous n’inventons rien !
La réalisation du projet, débutant avec les semis de 2023 consiste en la formation de 12 duos, c’est-à-dire un producteur de foin de commerce qui fait équipe avec un producteur de grains pour produire chez l’un du maïs et chez l’autre, du foin de commerce. Ces duos de producteurs seront accompagnés, sans frais pour l’entreprise, par des agronomes.
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Nous invitons les producteurs des régions de la Montérégie, du Centre-du-Québec et de l’Estrie à signifier leur intérêt à participer à ce projet en communiquant avec le CQPF à l’adresse [email protected].
Germain Lefebvre, coordonnateur terrain
Ce projet est financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation dans le cadre du programme Prime-Vert.