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Les chaleurs caniculaires ne manqueront probablement pas de s’abattre sur le Québec au cours de l’été et exigeront quelques précautions pour nous et pour les volailles que nous élevons.
Ces volatiles sont particulièrement sensibles aux grandes chaleurs. « Les oiseaux d’aujourd’hui sont développés pour croître rapidement », explique Stephanie Cottee, gestionnaire du bien-être animal chez Probiotech International de Saint-Hyacinthe. « Ils possèdent un métabolisme très rapide qui les rend vulnérables au stress dû à la chaleur. » La scientifique rappelle que ce stress peut entraîner de nombreuses conséquences, notamment une diminution de la qualité de la viande et des œufs, un ralentissement de la croissance des oiseaux, une production d’œufs plus faible et une fertilité réduite.
Quoi faire pour réduire le stress dû à la chaleur?
Plusieurs moyens existent pour limiter l’impact de la chaleur sur la volaille, souligne Stephanie Cottee. Un premier consiste à adapter son régime alimentaire. « On peut leur donner des suppléments de vitamines et de minéraux, en plus de rééquilibrer la part de protéines des rations pour tenir compte de la chaleur intense », illustre la spécialiste. Éviter de nourrir les oiseaux pendant la période la plus chaude de la journée fait aussi partie des stratégies. « La digestion demande beaucoup d’efforts et contribue au réchauffement de l’organisme », rappelle la spécialiste du bien-être animal. Des antistress, comme le Phytozen, qui agit au niveau du cerveau, et le CAPS C2PG, sur l’intestin, peuvent aussi contribuer à réduire l’effet de la chaleur.
Mais au-delà de tout ça, croit Stephanie Cottee, la vigilance demeure le moyen central pour réduire les impacts de la chaleur sur les volatiles. « Les périodes de canicule sont prévisibles; elles sont annoncées », rappelle la diplômée de l’Université Guelph, en Ontario. « Il faut s’y préparer, ventiler adéquatement les installations et ne pas s’imaginer que parce que les nuits de canicule sont plus fraîches, la température interne des oiseaux s’est rétablie, affirme la scientifique. Il faut être attentif aux signaux qu’envoient les oiseaux. S’ils se mettent à relever ou à battre des ailes, il est déjà trop tard. »
Claude Fortin, collaboration spéciale