Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Au cours des derniers mois, les responsables de l’étude sur les coûts de production du foin de commerce ont recruté 21 producteurs afin de dresser un portrait le plus fidèle possible de leur entreprise et de leur production de foin.
Comme dans toutes les enquêtes « terrain » réalisées par le CECPA, un questionnaire avait d’abord été préparé pour bien orienter la collecte de données.
« Le questionnaire était l’instrument de base pour la cueillette d’informations, indique Marc-Antoine Larrivée, mais on posait autant de questions que nécessaire pour s’assurer de bien saisir le mode de fonctionnement de l’entreprise. »
L’objectif était de bien comprendre comment chaque producteur travaille, de bien saisir la réalité et la complexité de chaque entreprise parce que chacun a « sa recette ».
Les « enquêteurs » exploraient autant les questions relatives à la comptabilité, et aux états financiers que celles relatives aux pratiques culturales et au temps consacré au travail au champ, à la manutention et la gestion de la récolte.
Ils devaient également établir si la production de foin de commerce était un revenu principal ou d’appoint, déterminer la proportion des dépenses attribuables à cette production par rapport à d’autres productions à la ferme.
« C’est clair qu’il y a un intérêt de leur part à savoir ce qu’il en coûte réellement de produire du foin, explique Jean-François Drouin.
Et encore plus dans le contexte de l’augmentation constante des coûts des semences, des fertilisants, de l’essence et de la machinerie. Les producteurs ont perçu l’intérêt à partager leurs informations parce qu’ils vont être en mesure de se comparer et de savoir comment ils se tirent d’affaire par rapport à d’autres. »