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L’Union des producteurs agricoles (UPA), la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME) et le Réseau d’aide aux travailleuses et travailleurs migrants agricoles du Québec (RATTMAQ) ont conclu une entente de collaboration pour accélérer les interventions en cas de mauvais traitements à la ferme de travailleurs étrangers temporaires (TET) ou de non-respect de leurs droits.
« On va se rencontrer une fois par mois. On va discuter de dossiers précis, des différentes problématiques. On va aussi discuter de façon générale des conditions de travail, s’assurer d’un échange rapide d’informations », énumère le directeur général du RATTMAQ, Michel Pilon. Le consultant en immigration et responsable du dossier de la main-d’œuvre agricole de l’UPA, Denis Roy, espère d’ailleurs qu’une collaboration plus étroite et une communication plus régulière entre les trois intervenants permettront de régler plus de dossiers en amont plutôt que d’en arriver aux tribunaux. Selon la nature du dossier, la version des employeurs sera entendue et ceux-ci seront prévenus s’il y a lieu d’apporter des changements à la ferme. La première rencontre doit se tenir le 1er juin.
Les demandes d’aide bondissent
Pour la période du 1er avril 2021 au 31 mars 2022, le RATTMAQ compile 578 ouvertures de dossiers de travailleurs étrangers temporaires, comparativement à 73 l’année précédente.
« On est de plus en plus connus, soutient Michel Pilon pour expliquer le phénomène. Depuis 2020, on accueille tous les travailleurs à l’aéroport. On leur fournit de l’information; ils nous connaissent », dit-il.
M. Pilon explique accompagner les travailleurs pour des dossiers de toutes sortes, notamment des cas d’accident de travail, de renvois ou des demandes de transferts.