Je me demande comment réagissent nos agriculteurs et leurs prétendantes en se voyant revivre au petit écran de semaine en semaine, en détail et en gros plan, l’aventure qui aura profondément transformé leur vie. En différé de plus de six mois, en plus. Comment se sentent-ils, aujourd’hui, leurs sentiments révélés, décortiqués, télésoufflés à travers le Québec?

Cette fois-ci, Maxime et Krystel nous ont littéralement transportés. Trop mignons tous les deux! Surpris, étonnés eux-mêmes d’être si amoureux. Aucun des deux n’avait pourtant de réel espoir en se lançant dans l’aventure. Craquant, le Maxime sur son canasson, tentant maladroitement de faire avancer la bête pour au moins chevaucher aux côtés de cette jeune écuyère racée qu’était devenue tout d’un coup Krystel. Ils scelleront leur amour au champagne – Je t’aime! lui a-t-il déclaré en portant un toast. « L’amour est dans le pré », a-t-elle candidement conclu des étoiles dans les yeux.

On a bien eu envie de la surnommer Andréa-la-pas-fine. Pourquoi mademoiselle croit-elle que Ludger a utilisé ses prétendantes comme des objets? N’avait-elle pas mentionné à la caméra que le bel agriculteur en bédaine, dans son costume de pompier, était « ben cute »? L’amour courtois, c’est un peu dépassé… même dans le pré! Andréa… pourquoi tu t’es pas amusée à New York?

Malgré tout, au-delà de toute cette mise en scène, la sincérité de ces jeunes gens étonne. Criants de vérité, ils demeurent fidèles à ce qu’ils sont. On pourrait prétendre les connaître, presque, après ces quelques semaines, eux dont la caméra a su si bien définir la personnalité pour nous, spectateurs. Alexandre, mais que t’es patient! Belle mais tellement compliquée, la Audrey. On le savait déjà, nous! La prudence de Jessica et Benjamin quant à leur avenir les honore : pas de précipitation, c’est la vie devant soi qu’ils ont.

Une petite dernière? Peut-être serons-nous invités chez Cynthia et Simon. On aimerait donc ça!