Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
L’expert en plantes fourragères chez Synagri, Christian Duchesneau, affirme que les champs qu’il a visités jusqu’à maintenant affichent une bonne survie à l’hiver, mais il souligne que le début de saison particulièrement lent en 2022 peut s’avérer trompeur pour les producteurs qui croient que leurs cultures de luzerne n’ont pas survécu. « Parfois, le plant semble mort, mais quand on pelte un peu, on voit que la racine est blanche, donc le plant est en vie. Avec le mois d’avril frais, plusieurs plantes ne sont pas encore sorties de leur phase de dormance », indique-t-il.
En visitant des luzernières de la Montérégie avec ses collègues, il a observé quelques cas de réelle mortalité hivernale, caractérisée par des plants déchaussés par les cycles de gel et de dégel. « Il s’agit souvent de mauvaise gestion automnale, c’est-à-dire une fauche trop tardive, et beaucoup trop basse (5 à 8 cm) dans une prairie de luzerne de première année, avec épandage de fumier. Cette façon de faire est à proscrire », rappelle-t-il, spécifiant que les autres luzernières visitées en Montérégie et en Estrie semblent avoir bien survécu à l’hiver. « Toutefois, il ne faudrait pas avoir de gel tardif en mai, ce qui pourrait changer la donne », prévient-il.