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Le gouvernement du Québec accordera aux éleveurs de porcs une aide financière de 2,5 M$ dans le cadre d’un nouveau projet pilote visant à mieux gérer les carcasses à la ferme.
Ce projet fait partie de différentes mesures établies dans le plan d’action pour résoudre les problèmes d’odeurs en provenance du site de récupération Sanimax de Lévis, dans Chaudière-Appalaches. Ce plan a été présenté le 13 avril par les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement pour améliorer la cohabitation entre les citoyens et l’entreprise de récupération, qui fait l’objet de nombreuses plaintes depuis plusieurs années. Les Éleveurs de porcs du Québec et l’entreprise Sanimax ont collaboré à l’élaboration de ce plan.
Odeur et acceptabilité sociale
Le projet pilote proposé aux éleveurs de porcs vise une amélioration de la qualité des matières premières récupérées à la ferme. Pour ce faire, l’aide financière annoncée soutiendra les producteurs « pour l’achat de haies ou la construction d’un abri fermé qui cache les bacs de ramassage [de carcasses]», donne en exemple David Duval, président des Éleveurs de porcs du Québec. Il ajoute que ces mesures favoriseront par ailleurs une meilleure acceptabilité sociale de l’élevage porcin.
Au printemps 2024, les retombées du projet pilote seront évaluées afin de déterminer si les mesures pourraient être étendues aux autres productions animales.
Parmi les autres mesures proposées dans le plan d’action, le gouvernement demande à l’entreprise Sanimax de revoir la logistique du transport en ajoutant des éléments de prévisibilité pour les producteurs et d’améliorer l’offre de services en ce sens, et ce, dès le printemps 2022. La multinationale devra également améliorer la gestion et la réception des camions pour éviter l’attente et préparer un plan de contingence indiquant les actions à réaliser lorsque les matières premières à traiter dépassent les capacités quotidiennes de l’usine.