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En entrevue avec la Terre, Trish Jordan, directrice des affaires publiques chez Monsanto à Winnipeg, réitère l’engagement de la multinationale envers les producteurs touchés par une contamination génétique accidentelle de leurs cultures.
« Nous ne poursuivrons pas un producteur dont les cultures affichent accidentellement nos technologies. Nous ne l’avons jamais fait et nous ne le ferons jamais », assure Mme Jordan.
À savoir si Monsanto dédommagerait les producteurs biologiques ou à identité contrôlée (IP) qui verraient leur récolte déclassée à la suite de la détection d’OGM, Trish Jordan affirme que non. « Nous ne paierons pas, ce n’est pas notre responsabilité. Le fermier biologique doit prendre les moyens pour protéger ses cultures ».
Néanmoins, Monsanto mentionne l’importance pour l’agriculture en général de miser sur différents systèmes culturaux, que ce soit avec des plantes génétiquement modifiées, conventionnelles ou biologiques. L’entreprise dit ainsi offrir sa collaboration aux producteurs qui verraient, par exemple, des plantes Roundup Ready émergeant involontairement dans leurs champs. Ces plantes résistantes aux glyphosates posent alors des problèmes de désherbage. « C’est du cas par cas, mais nous avons déjà défrayé les coûts pour enlever, chez un producteur canadien, du canola Roundup Ready qui avait poussé dans son champ. Donc, nous n’avons pas poursuivi ce fermier, nous l’avons aidé », de spécifier Mme Jordan, ajoutant que les efforts de désherbage doivent être effectués par le producteur, que ce soit de la mauvaise herbe conventionnelle ou OGM.