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L’entreprise Inovo, spécialisée dans la production d’œufs de consommation, avec des fermes au Québec, en Ontario, au Nouveau-Brunswick et au Manitoba, a récemment inauguré un nouvel espace consacré à la recherche à Saint-Wenceslas, dans le Centre-du-Québec.
La famille Désilets, propriétaire du Groupe Inovo, estime que l’entreprise était rendue à cette étape de son développement. « Je pense qu’aujourd’hui, la production d’œufs de consommation est arrivée à un tournant, confie le gestionnaire Jean-Philippe Désilets. Le progrès génétique nous a jusqu’ici permis de passer d’une production de 16 douzaines d’œufs par poule à 26 et demie dans un même cycle de 12 mois, ceci tout en maintenant la même qualité des œufs. Mais nous sommes peut-être arrivés au bout de ce qu’on peut faire [avec la génétique]. C’est pourquoi la recherche sur d’autres facettes de la production, notamment l’alimentation, la luminosité ou la ventilation, est ciblée pour améliorer la productivité. Nous voulons nous concentrer sur des projets qui sont le plus près possible de la réalité des producteurs. »
Partage des résultats
Les résultats obtenus à la ferme de recherche pourraient ensuite être mis en commun par l’intermédiaire de la Fédération des producteurs d’œufs du Québec (FPOQ), afin d’améliorer le cycle de ponte et le bien-être animal dans tous les élevages. « Dans un système de gestion de l’offre, il n’y a pas vraiment de compétition entre nous. Notre réelle compétition provient des États-Unis et si l’écart des prix se creuse entre eux et nous, nous serons tous perdants. En travaillant ensemble, ça nous permet d’être plus performants », indique M. Désilets.
Le président de la FPOQ, Paulin Bouchard, voit aussi d’un bon œil l’arrivée de ce nouveau centre de recherche privé. « Lorsqu’une entreprise se donne les outils pour aller plus loin, les recherches aboutissent souvent dans les élevages. Ça ne peut donc qu’être positif », a-t-il indiqué à La Terre.
La création de ce centre de recherche a requis un investissement de 1,5 M$. Il accueille un total de 384 poules pondeuses servant à tester différents projets. L’équipe du Groupe Inovo dit avoir reçu du soutien notamment de la FPOQ afin de s’assurer que l’équipement et les méthodes garantissent des résultats de recherches « d’une grande fiabilité ».