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Garage détruit, tunnel en toile amoché, machinerie renversée : les forts vents qui ont soufflé sur le Québec en fin de semaine ont malmené plusieurs producteurs agricoles.
Le garage en construction de Mathieu Ouellet, sur pied depuis l’an dernier, s’est effondré dans la nuit de samedi à dimanche. « Le garage a explosé à terre », résume le producteur de Saint-Rosaire dans le Centre-du-Québec, lors d’un court entretien avec La Terre, le 13 décembre. « Le toit a levé et les murs ont suivi […] Il y avait du bois à 300 pieds [de distance] », détaille-t-il, soulignant qu’aucune machinerie n’était entreposée dans la bâtisse.
« Il va falloir reconstruire. J’attends des nouvelles [des assurances] », ajoute-t-il, demeurant positif dans les circonstances. « C’est juste du matériel. Personne n’a été blessé; c’est ça qui compte. »
À Saint-Jean-sur-Richelieu en Montérégie, une grande partie du tunnel en toile de Mélanie Massicotte s’est affaissée. Par chance, aucune fleur ne se trouvait en dessous. « Je dirais qu’il y a 50 % du tunnel qui n’est plus utilisable », indique la productrice de fleurs comestibles, soulignant que le reste pourra être sauvé. « On n’est pas loin du mont Saint-Grégoire. C’est plutôt venteux, mais des vents aussi violents, je dirais qu’il y en a à peu près aux 3-4 ans », ajoute-t-elle.
Quant à Jonathan Vachon, dont la ferme se situe à North Lancaster en Ontario, à la limite de la frontière québécoise, il a eu une surprise en voyant que sa vis à grain était tombée sur le côté. « Une chance que ce n’est pas une machinerie trop chère et que les récoltes sont finies. En pleine récolte, ça aurait été un plus grand problème », commente le producteur, précisant que l’équipement est « scrap ».
Chez Caroline Fillion, de Saint-Sébastien-de-Frontenac en Estrie, c’est la montée d’écureur servant à évacuer le fumier de l’étable qui a été endommagée. « On va s’organiser pour réparer », commente la productrice d’œufs.