Actualités 29 septembre 2014

L’achat d’une fermette enfin, la sainte paix ! – Premier volet d’une série de quatre

MichaelMeiser620x250

Le calme, l’espace, l’air pur, les paysages… En plus d’être évocateurs, ces termes sont autant de critères de sélection pour plusieurs acheteurs de fermettes. Des critères au-dessus desquels il faut toutefois s’élever afin d’effectuer un achat intelligent. Car si un grand nombre de personnes sont extrêmement heureuses d’avoir concrétisé leur rêve campagnard, d’autres le sont un peu moins, et auraient peut-être choisi une autre propriété s’ils avaient pris le temps de s’informer au préalable.

La vie rurale impose une réalité que certaines personnes n’ont jamais imaginée, ou qu’elles ont voulu idéaliser, sous l’impact du coup de foudre. L’amour rend aveugle, le rêve aussi! Que signifie être réaliste? La campagne n’a pas que de beaux côtés : il existe aussi des irritants.

Bruit. Quand une personne choisit de vivre à la campagne, c’est souvent en quête de la sainte paix. Mais sur place, la réalité peut être plus bruyante… À commencer par ces chemins aux allures bucoliques qui connaissent en réalité une circulation à haute teneur en décibels, la semaine durant. Des sentiers hivernaux de VTT ou de motoneiges, situés à quelques pas des propriétés, peuvent causer de l’insomnie à ceux qui ne se sont pas renseignés sur leur présence. Sans oublier les activités agricoles qui font partie de la réalité à la campagne.

Entretien. Peu importe la taille, l’entretien d’une fermette est une lourde tâche. « J’adore la campagne et jamais je n’irais vivre en ville, mais il y a beaucoup de travail ici, confesse Claudel Durocher, un amoureux de la vie champêtre qui en est à sa quatrième fermette. En été, je dois allouer six à sept heures de mes fins de semaine pour couper le gazon, désherber, entretenir les bâtisses, maintenir l’équipement en ordre, etc. Sans compter le temps que je consacre quotidiennement à mes deux chevaux! L’hiver n’est pas en reste, car une entrée de 200 pieds de longueur, c’est long à déneiger! » En d’autres mots, une personne qui aime des lieux propres et en bon état devra investir des heures en entretien, ou prévoir un certain montant pour embaucher quelqu’un périodiquement. Lors de l’achat, les heures d’entretien pourront être plus modestes en évitant les bâtiments âgés (maison, hangar, grange…), les aménagements paysagers étoffés, terrains peuplés de nombreux arbres matures, maisons avec constructions de bois (déclins, fenestrations, grandes galeries), hectares de terre en culture, élevage d’animaux, etc.

Odeur. Une ferme d’élevage implique des odeurs. Celles des déjections, et dans certains cas, celles de la nourriture du troupeau entreposées à ciel ouvert. Si votre maison de rêve y est adjacente et que vous êtes intolérant à ce genre d’émanations, c’est un pensez-y bien. Dans la même veine, il est important de se renseigner sur la provenance des vents dominants. Les odeurs voyagent et peuvent provenir non seulement du voisin, mais d’un producteur localisé deux rangs plus loin.

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