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À l’occasion de la 16e assemblée générale annuelle (AGA) de l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec (APFFQ) du 20 février dernier, à Trois-Rivières, le président Michel Sauriol a insisté sur l’importance de contrer la menace de la drosophile à ailes tachetées et de conserver des plants sains en 2014.
En effet, parmi les 9 résolutions toutes votées à l’unanimité lors de cette journée qui a réuni 123 participants à l’Hôtel Gouverneur, l’une portait sur la drosophile. Cet insecte qui ravage les fruits à peau mince a été repéré en 2008 en Californie et a traversé les frontières dans les dernières années. « C’est un problème extrêmement important qui assaille la production et envers lequel la vigilance de l’Association sera primordiale », a souligné Michel Sauriol.
De plus, le problème du dépérissement des fraisières est ressorti du lot et sera abordé par l’APFFQ. En outre, les producteurs doivent pouvoir obtenir des plants sains, exempts de virus. Ainsi, l’Association entend insister auprès du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) et d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) afin que la recherche se poursuive sur le sujet.
« La motivation vient des producteurs qui nous font part de leurs demandes », a tenu à rappeler Pierre Lemieux, vice-président de l’Union des producteurs agricoles (UPA) lors de sa présentation. Caroline Thibault, directrice générale de l’APFFQ, semblait satisfaite du taux de participation à l’activité, même si un verglas est tombé sur Trois-Rivières cette journée-là et a retenu plusieurs cultivateurs à la maison. « Il faut que les producteurs voient et entendent ce qu’on a à leur dire ».
Au Québec, on dénombre quelque 600 producteurs de fraises et framboises.
Par ailleurs, comme à l’habitude, l’AGA a constitué le moment d’effectuer un bilan sur la dernière année. Les personnes présentes, dont 86 producteurs qui provenaient de 61 fermes, ont pu entendre les résultats du rapport d’activité 2012-2013 et du rapport financier.
Globalement, et en dépit des températures froides du début de l’été, les récoltes de la dernière année se sont avérées de bonnes à très bonnes pour les fraises et de moyennes à bonnes pour les framboises. Les chiffres sont disponibles deux ans après la récolte dans le profil horticole du MAPAQ.