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LONGUEUIL – Les Agricultrices du Québec donneront une nouvelle orientation à leur projet de garderies adaptées aux besoins des familles agricoles.
L’organisation a obtenu en 2021 une subvention du ministère de la Famille pour réaliser une étude de préfaisabilité et un plan d’affaires en vue de mettre en place un projet pilote répondant à différents critères, comme la possibilité d’avoir accès à des horaires atypiques, à un service à temps partiel ou encore à un modèle plus souple, comme un service de garde offert à la ferme, qui conviendrait mieux à la vie de famille des agriculteurs, selon l’organisation.
« Cette étude a toutefois montré que le modèle choisi n’était pas concluant », a révélé la directrice générale France De Montigny, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle des Agricultrices du Québec, qui se tenait en mode hybride dans les locaux de l’Union des producteurs agricoles (UPA), à Longueuil, le 22 octobre. « On s’est aperçues que les besoins variaient tellement d’une région à l’autre que de faire un modèle unique n’aurait pas pu servir partout. »
L’organisation a donc décidé de revoir son plan de match en ciblant trois régions, soit celles du Bas-Saint-Laurent, de la Mauricie et de l’Estrie, pour y développer trois modèles de services de garde distincts. Des tables de consultation y seront prochainement mises sur pied avec les intervenants du milieu et des familles agricoles pour identifier les besoins caractéristiques de ces secteurs. « On souhaite ainsi pouvoir développer trois projets pilotes dont les modèles pourront ensuite être exportés ailleurs », a précisé Mme De Montigny.