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Depuis le mois d’août, l’Abattoir Ducharme, de Saint-Alphonse-de-Granby en Montérégie, n’offre plus le service d’abattoir fédéral aux producteurs de lapins. Ceux-ci doivent donc se tourner vers l’abattoir Flintshire Farms, à Flinton en Ontario.
Le manque de main-d’œuvre, jumelé à la faible quantité de lapins envoyée à l’abattoir chaque semaine, a incité les propriétaires de l’Abattoir Ducharme, Valérie Parent et Alexandre D’Amours, à prendre la décision de ne plus accueillir des lapins pour se concentrer uniquement sur la volaille. La copropriétaire souligne que les 1 000 lapins reçus par semaine ne représentaient que deux ou trois heures de travail. Il était donc difficile de bien former les employés pour ce type d’abattage, qui est différent de celui de la volaille. « Il y a plusieurs éléments qui nous ont amenés à prendre cette décision, mais le manque de main-d’œuvre était le dernier coup sur le clou », relate Valérie Parent.
Ce changement a occupé une grande partie des discussions de l’assemblée générale annuelle du Syndicat des producteurs de lapins du Québec tenue virtuellement le 5 novembre. « On n’a pas eu de problèmes d’abattoir, mais ce sont des frais supplémentaires. Il y a 70 % des lapins qui sont envoyés en Ontario et reviennent au Québec », a indiqué le président Jean-Pierre Kack.
« On a accès à un seul abattoir provincial et un seul fédéral. C’est difficile dans ce contexte de faire évoluer notre marché », s’est inquiété de son côté le producteur Lucas Sévigny. Le bien-être animal a aussi été soulevé par un autre producteur, Nicolas Hamelin. Les membres du conseil d’administration ont assuré que le dossier du transport était prioritaire et que beaucoup d’efforts allaient être consacrés pour l’optimiser.
Changement à l’agence de vente
Yan Turmine, de Bélisle Solution-nutrition, a annoncé qu’il cessait de s’occuper de l’agence de vente après quatre ans. L’agronome Catherine François, qui gère le programme de service-conseil, prend le relais pour la mise en marché et le lien entre les producteurs et les acheteurs. Le secteur des lapins a par ailleurs accueilli au cours de la dernière année un nouvel acheteur, soit Viandex.