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En ouverture du congrès tenu virtuellement le 23 septembre, la présidente de l’Ordre des agronomes du Québec (OAQ), Martine Giguère, a annoncé avoir reçu l’aval du conseil d’administration pour orienter les travaux de modernisation de la Loi sur les agronomes afin de séparer la vente du service-conseil.
Actuellement, il est impossible de déterminer clairement comment seront séparées ces deux pratiques, puisque l’Ordre en est à l’étape de rédaction du nouveau texte en collaboration avec l’Office des professions du Québec, qui chapeaute ces travaux. « Les modalités et les détails, on est à les définir », affirme la présidente en entrevue.
Les champs de pratique de l’agronome datent et sont désuets, indique-t-elle. Les actes réservés aux agronomes seront aussi revus dans la nouvelle version de la loi. « Ça peut inquiéter les agronomes, cette annonce, mais la loi va faciliter le travail en définissant clairement les actes qu’un agronome peut poser », avance-t-elle.
Martine Giguère mentionne également qu’une modernisation du Code de déontologie des agronomes sera aussi menée en parallèle. Celui-ci permet de définir et valider ce qui est acceptable ou pas.
Lors de son allocution, la présidente a rappelé que la profession, principalement dans la pratique entourant la phytoprotection, a été éclaboussée dans les dernières années. « Cette pratique tant décriée, parce que teintée par l’apparence de conflit d’intérêts, est le point de départ d’une longue réflexion et d’importants travaux sur l’indépendance professionnelle », souligne-t-elle.
En entrevue, Mme Giguère précise également que différents travaux ont été entrepris dans la dernière année afin que la profession soit pratiquée avec le plus d’indépendance, dont la déclaration d’intérêts.