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Le Centre d’insémination artificielle du Québec (CIAQ) a lancé le 20 septembre une boutique en ligne de produits génétiques. Ainsi, les producteurs des quatre coins de la province peuvent désormais se faire livrer à la ferme de la semence de taureaux qu’ils auront choisie selon les critères sélectionnés sur la nouvelle plateforme.
« Quand la pandémie est arrivée, on s’est dit qu’on devrait peut-être se réinventer », a détaillé Barbara Paquet, 2e vice-présidente du CIAQ, lors d’une présentation faite aux médias le 13 septembre. L’organisation, a-t-elle ajouté, cherche avec ce projet à se positionner à l’avant-garde dans l’industrie et à répondre à un besoin des éleveurs qui seraient, selon un sondage effectué par une firme de consultants, de plus en plus enclins à se tourner vers les technologies numériques pour acheter de la semence.
Sur la plateforme, qui est à la fois adaptée pour les ordinateurs et les téléphones intelligents, les producteurs laitiers et de bovins de boucherie ont accès à tous les taureaux en stock au CIAQ, avec leur photo et une fiche informative. Les utilisateurs peuvent filtrer les choix à l’écran, notamment en fonction de la race, du prix, de la production de lait ou du sexage. Ils peuvent aussi faire des comparatifs entre plusieurs taureaux pour déterminer lesquels correspondent le mieux à leurs critères. Un délai maximum de trois semaines est à prévoir pour la livraison. En fait, les commandes en ligne seront incluses dans le réseau habituel de livraisons.
Un service complémentaire
Barbara Paquet spécifie que le nouvel outil ne vise pas à remplacer le service existant de représentants à la ferme, mais plutôt à ajouter une option de commercialisation qui répond aux besoins d’une clientèle plus autonome. La boutique en ligne est d’ailleurs accessible 24 h sur 24 à tous les éleveurs, y compris à ceux qui ne sont pas clients du CIAQ.
« On pense élargir notre palette de clients, aller en chercher de nouveaux. On pense aussi que certains producteurs feront des commandes en ligne, mais continueront d’accueillir leurs représentants, qui ont encore leur place. Les producteurs seront juste mieux préparés à leur arrivée; ça suscitera des discussions à la ferme », anticipe celle qui est aussi productrice laitière dans Chaudière-Appalaches.