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La direction d’Olymel menace les syndiqués de son usine de Vallée-Jonction d’abolir 500 postes si aucune entente n’est conclue d’ici le 29 août.
L’entreprise dit avoir pris à regret cette décision « pour réduire les impacts négatifs de cette grève » qui dure depuis bientôt quatre mois. Des préavis de cessation d’emploi seront expédiés aux employés affectés à la fin de l’ultimatum, soit dimanche soir, si aucune entente n’a été conclue d’ici là », spécifie Olymel dans un communiqué le 24 août.
Dernière chance
La direction a également fortement invité les membres du syndicat à reconsidérer leur vote négatif du 17 août sur l’entente de principe qui avait été conclue entre la direction et l’exécutif syndical. « L’employeur est toujours disposé à faire des réaménagements à l’intérieur des paramètres de l’entente de principe du 14 août dernier, mais ne pourra d’aucune manière revoir les aspects monétaires de cette entente à la hausse sous peine de compromettre la viabilité de l’usine et sa capacité à faire face à la concurrence », a fait part Paul Beauchamps, 1er vice-président d’Olymel.
Dans une publication le même jour, le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction a détaillé les nouvelles demandes syndicales présentées à l’employeur par le biais du médiateur spécial. Des demandes touchant les vacances, les salaires, le régime de retraite et les assurances collectives. Olymel aurait toutefois refusé d’ajouter « de l’argent sur la table des négociations à moins que la durée de la convention collective soit plus longue. », rapporte le syndicat.