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Contrairement aux trois dernières années, juillet ne sera ni extrêmement chaud ni trop sec. Il sera juste dans les normales, prévoit le météorologue André Monette.
« On commence le mois de juillet tout doucement, avec une remontée graduelle des températures. Ensuite, pour la période du 5 au 15 juillet, on va retrouver des valeurs sur les normales ou légèrement au-dessus des normales de 26 ou 27 °C. On pourrait même revoir des journées de 30 °C, mais on ne s’attend pas à une période de canicule », mentionne-t-il à La Terre en précisant que la chaleur sera évidemment plus intense dans les régions du sud de la province, mais que tous les secteurs du Québec goûteront au temps chaud. M. Monette prévoit des précipitations dans les normales pour cette période.
La deuxième moitié de juillet devrait être accompagnée de températures moins chaudes, anticipe le météorologue. « On aura trois ou quatre jours de chaleur, ensuite deux trois jours de temps plus frais et ainsi de suite », analyse-t-il. Le dôme d’air frais qui prendra alors place dans la baie d’Hudson effectuera des percées vers le sud du Québec par moments, ce qui expliquera la venue de journées moins chaudes. Les secteurs plus près de la baie d’Hudson, comme l’Abitibi et le Lac-Saint-Jean ressentiront davantage ces périodes de fraîcheurs. Les variations de température devraient entraîner des orages ou des précipitations, ce qui laisse croire à André Monette, de MétéoMédia, que ce mois de juillet 2021 pourrait afficher plus de pluie que la normale. « Difficile de savoir qui va recevoir combien de millimètres d’eau, car les averses pourraient être très localisées, mais on ne prévoit pas de sécheresse », dit-il.
La période de chaleur extrême qu’a connue l’Ouest canadien à la fin juin n’atteindra pas le Québec, assure le météorologue. « Le dôme de chaleur va se déplacer de la Colombie-Britannique vers les autres provinces des Prairies et va mourir là de lui-même. Nous ne le sentirons pas au Québec », explique M. Monette.
Récapitulatif de juin
Le mois de juin 2021 laisse sa marque dans les livres de météorologie puisque plusieurs secteurs ont enregistré des températures très élevées. « La grande région de Montréal a battu le record de chaleur de 2005 avec 2,5 °C au-dessus des normales. Pareille comme l’Estrie, qui est à un dixième de degré sous le record de chaleur pour un mois de juin. Les autres régions sont entre un et deux degrés au-dessus des normales », décrit André Monette. En matière de précipitations, les averses répertoriées un peu partout sur le territoire ont permis de terminer le mois légèrement au-dessus des moyennes. Seule l’Estrie affichait, en date du 30 juin au matin, un déficit de 30 millimètres d’eau comparativement à sa moyenne habituelle.