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Les bannières Maxi et Provigo ont allégé leurs procédures pour que les aliments produits dans la province aient accès plus facilement à leurs commerces. Chez Maxi, cela s’est traduit par l’ajout de 1 000 nouveaux produits québécois et chez Provigo, par l’ajout de présentoirs identifiés.
Les producteurs n’ont plus à fournir pour l’ensemble de la province pour pouvoir faire leur entrée sur les tablettes de ces épiceries. « On a assoupli beaucoup de règles. Les 1 000 produits se retrouvent un peu partout dans la province. Certains sont seulement dans une ou quelques épiceries locales ou régionales. D’autres fois, ils le sont pour tout le Québec », indique Johanne Héroux, directrice principale des Affaires corporatives et communications pour Les Compagnies Loblaw.
C’était aussi, selon elle, une façon d’aider les producteurs qui ont perdu le marché des institutions. Elle précise que la réflexion s’était amorcée avant la pandémie, mais que cette dernière a accéléré et confirmé ce virage. « C’est ce que les consommateurs recherchent », soutient-elle, en soulignant que la réponse est bonne. D’ailleurs, l’objectif initial de Maxi était d’ajouter 500 produits à son offre. « On n’était pas certains de rencontrer l’objectif et finalement, on l’a doublé », se réjouit Mme Héroux.
Du côté des Provigo, depuis le début mai, plus de 800 présentoirs d’Aliments du Québec ont fait leur entrée dans les magasins. Des produits qui n’étaient pas présents sur les tablettes y seront pour une période d’essai de 12 semaines. Si la réponse des clients est bonne, leur place sur les tablettes sera facilitée. « Ça n’a rien à voir avec les démarches qui devaient être faites avant. On a vraiment facilité le processus de listing », assure Johanne Héroux.