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La Ville de Victoriaville, dans le Centre-du-Québec, souhaite créer sur son territoire une Zone d’innovation en agriculture durable et circulaire afin d’y concentrer les cerveaux et les entreprises du secteur agroalimentaire. « [Nous avons] l’intention de faire de la région un carrefour d’innovation agricole », a lancé le maire André Bellavance, lors du dévoilement de cette zone d’innovation baptisée Le Terreau.
Le projet mobilise 70 organisations et entreprises. Il s’agit d’organismes municipaux notamment versés dans le développement économique ainsi que des entreprises, des maisons d’enseignement supérieur, des chercheurs universitaires et des producteurs agricoles.
« La région de Victoriaville est reconnue comme un incontournable en matière agricole et d’agriculture durable », a commenté le président de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles du Centre-du-Québec, Daniel Habel. Ce dernier est particulièrement séduit par la nature et la diversité des projets de développement pressentis : recyclage des plastiques agricoles, valorisation des terres en friche, soutien au développement des cultures émergentes, etc. « La pluralité des projets mis sur la table ne peut faire autrement que de créer un engouement », a-t-il souligné.
Des groupes de recherches de l’Université du Québec à Trois-Rivières et de l’Université de Sherbrooke ainsi que le Cégep de Victoriaville, notamment par son Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique, sont au nombre des partenaires. Les chercheurs estiment que la création d’une Zone d’innovation en agriculture durable et circulaire facilitera grandement le transfert, dans les entreprises et sur le terrain, des avancées qu’ils ont réalisées.
Financement
Le projet a été déposé aux instances concernées, notamment au ministre de l’Agriculture André Lamontagne, pour obtenir de Québec un engagement financier de 67 M$ sur cinq ans. Ces fonds viendraient s’ajouter aux 170 M$ provenant des entreprises pressenties pour s’établir ou accroître leurs activités à Victoriaville.
D’après les plans des promoteurs, les investissements pourraient donc atteindre 250 M$ et générer 200 emplois dans les secteurs du développement de procédés et de technologies innovantes pour l’industrie agroalimentaire.