Forêts 21 avril 2021

Un centre de bouillage collectif à succès

Après cinq ans d’activités, le centre de bouillage de Saint-Ubalde, dans Portneuf près de Québec, produit le sirop d’érable de cinq acériculteurs qui comptent au total 133 000 entailles; un concept qui se révèle un succès, assure Richer Douville, l’un des copropriétaires.

« Mettre des équipements en commun, ça nous permet d’aller chercher une rentabilité plus élevée. Nous avons des économies pour les frais de bâtisse et d’énergie. Nous utilisons les équipements au maximum et pouvons embaucher des employés mieux formés et plus spécialisés pour bouillir. Ça nous permet aussi d’être plus constants dans la qualité de notre sirop et d’être plus productifs, car chacun peut consacrer davantage de temps [pour s’occuper du réseau de collecte d’eau d’érable dans son érablière respective] », précise M. Douville.


Les deux évaporateurs carburent aux bûches de 80 cm de longueur. L’entreprise peut employer jusqu’à 200 cordes par année pour produire un maximum de 170 000 litres de sirop en une saison. Les évaporateurs doivent être rechargés en bûches aux 20 minutes lorsqu’il s’agit de bois mou. Avec du bois franc, le temps de recharge peut s’étirer jusqu’à 45 minutes. Un système électronique contrôle l’entrée d’air et les ventilateurs afin de maintenir la température à 815 ºC. Lorsqu’il manque de combustible et que la température diminue, une lumière clignotante annonce l’heure de la recharge. « C’est performant et économique. Ça nous permet aussi de passer un paquet le bois sans valeur qui vient des travaux d’aménagement », souligne M. Douville.
Les deux évaporateurs carburent aux bûches de 80 cm de longueur. L’entreprise peut employer jusqu’à 200 cordes par année pour produire un maximum de 170 000 litres de sirop en une saison. Les évaporateurs doivent être rechargés en bûches aux 20 minutes lorsqu’il s’agit de bois mou. Avec du bois franc, le temps de recharge peut s’étirer jusqu’à 45 minutes. Un système électronique contrôle l’entrée d’air et les ventilateurs afin de maintenir la température à 815 ºC. Lorsqu’il manque de combustible et que la température diminue, une lumière clignotante annonce l’heure de la recharge. « C’est performant et économique. Ça nous permet aussi de passer un paquet le bois sans valeur qui vient des travaux d’aménagement », souligne M. Douville.

Chacun demeure propriétaire de son sirop

Le centre de bouillage de Saint-Ubalde est construit sur la terre de Richer Douville. Il est le seul à envoyer l’eau de ses érables directement par conduit. Les quatre autres bénéficiaires du centre y acheminent leur eau d’érable ou leur concentré par camion. Un compteur permet de mesurer les volumes apportés par chacun. Le taux de sucre de l’eau est également précieusement compilé lors de chaque livraison pour ainsi partager la production de sirop équitablement.


L’ensemble de la production de la famille Douville est vendu en vrac dans des contenants de 1 000 litres. Le sirop est placé dans un sac sous vide à l’intérieur de la boîte de carton. « C’est merveilleux pour préserver la qualité du sirop, et la boîte est biodégradable. Ça nous évite de devoir gérer des barils », commente Karine Douville.
L’ensemble de la production de la famille Douville est vendu en vrac dans des contenants de 1 000 litres. Le sirop est placé dans un sac sous vide à l’intérieur de la boîte de carton. « C’est merveilleux pour préserver la qualité du sirop, et la boîte est biodégradable. Ça nous évite de devoir gérer des barils », commente Karine Douville.

Chaque acériculteur commercialise sa part de sirop comme il lui plaît. Par exemple, Karine Douville, la fille de Richer, vend son sirop d’érable à un acheteur autorisé qui l’envoie ensuite au Danemark. Un autre partenaire du centre de bouillage, Gestion Multi Eco, embouteille lui-même sa portion de sirop et en fait même vieillir une certaine quantité dans des fûts de bourbon afin d’offrir une saveur unique aux consommateurs et restaurateurs. 


Deux systèmes de concentrateurs sont employés au centre de bouillage, puisque chacun des bénéficiaires (dont Karine Douville) alimente un évaporateur en particulier. L’eau d’érable est concentrée à 23 ºBrix pour alimenter le plus petit évaporateur. Ce concentrateur peut traiter jusqu’à 380 litres d’eau à la minute. Concernant l’eau qui arrive déjà concentrée, elle est reconcentrée avec un séparateur membranaire à haut Brix, c’est-à-dire, à 35 ºBrix. Ce dernier concentre 75 litres à la minute.
Deux systèmes de concentrateurs sont employés au centre de bouillage, puisque chacun des bénéficiaires (dont Karine Douville) alimente un évaporateur en particulier. L’eau d’érable est concentrée à 23 ºBrix pour alimenter le plus petit évaporateur. Ce concentrateur peut traiter jusqu’à 380 litres d’eau à la minute. Concernant l’eau qui arrive déjà concentrée, elle est reconcentrée avec un séparateur membranaire à haut Brix, c’est-à-dire, à 35 ºBrix. Ce dernier concentre 75 litres à la minute.