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Même s’il fait appel aux services de la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME) pour l’embauche de travailleurs saisonniers, le Centre maraîcher Eugène Guinois, situé à Sainte-Clotilde-de-Châteauguay en Montérégie, préfère aller les chercher à l’aéroport par ses propres moyens. Lors du passage de La Terre le 7 avril, Audrey Primeau, petite-fille du propriétaire de la ferme, attendait une vingtaine de Mexicains. Deux n’ont finalement pas pu embarquer dans l’avion.
« Je sais que l’un d’entre eux a testé positif là-bas, parce qu’il m’a appelée. Il était vraiment ébranlé au téléphone. Je l’ai rassuré en lui disant que ce n’était pas de sa faute, que personne n’est à l’abri », témoigne-t-elle. Mme Primeau a finalement su plus tard que le deuxième travailleur avait lui aussi reçu un résultat positif au Mexique. « On a mis plus de temps à le joindre, parce qu’il était gêné de nous appeler. Il se demandait ce qu’il avait fait pour attraper ça », raconte-t-elle.
Plus fréquent cette année
Au total, 8 travailleurs mexicains sur les 178 qui devaient arriver le 7 avril n’ont pas pris leur vol. Le directeur général de FERME, Fernando Borja, souligne qu’il est plus fréquent cette année que des voyageurs manquent à l’appel dans chaque avion, puisqu’un plus grand nombre obtiennent un résultat positif avant de partir que l’an dernier. « Au Guatemala, il y a plus de cas, alors on s’y attendait. Souvent, il manque aussi des voyageurs du Mexique, mais c’est plus difficile de connaître les raisons », ajoute-t-il, soutenant que les communications avec les autorités de ce pays sont plus ardues.
Les travailleurs qui obtiennent un résultat positif avant l’embarquement, précise-t-il, doivent s’isoler pendant 14 jours dans leur pays d’origine, après quoi ils peuvent prendre un autre vol sans passer un second test de dépistage après leur quarantaine.
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