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Par Mathieur Simard – Pour ceux et celles que la canicule annoncée n’effraie pas, voici quelques suggestions de sorties agrotouristiques.
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Vélo gourmand
C’est bien connu, pédaler ouvre l’appétit, et le Club cycliste de Lévis l’a compris. En collaboration avec la Table agroalimentaire de Chaudière-Appalaches, le Club cycliste a mis sur pied une activité destinée aux sportifs qui sont aussi épicuriens. Intitulée Vélo gourmand, l’activité combine randonnée en vélo et dégustations dans des entreprises agrotouristiques. Deux sorties sont à venir cet été. La première, le 23 juillet prochain, se déroulera dans la région de Bellechasse et propose des arrêts « ravitaillements » à la Fromagerie du terroir de Bellechasse de Saint-Vallier, à la Coopérative La Mauve également de Saint-Vallier, ainsi que chez le viticulteur artisanal Le Ricaneux de Saint-Charles de Bellechasse, qui produit des alcools à base de petits fruits.
Un autre circuit, le dernier de l’été, sera offert au mois d’août, dans la région de Lotbinière.
Information : Pascale Beauregard, 418 837-9008, poste 229.
La Route des saveurs de Charlevoix
La région de Charlevoix est connue pour ses décors grandioses et l’air du fleuve qui ont fait sa réputation au-delà des frontières du Québec. Les produits du terroir et les restaurateurs qu’on y retrouve gagnent aussi à être mieux connus. Au fil des ans, le savoir-faire des transformateurs et des chefs de la région a permis de créer une route agrotouristique, la Route des Saveurs de Charlevoix, qui propose plusieurs destinations gourmandes. Microbrasserie, boulangeries, fromageries, fermes d’élevage et autres font partie des découvertes à faire grâce au circuit.
http://www.routedesaveurs.com/fr
Le Terroir à laine
Les Basses-Laurentides ne sont pas en reste d’attractions touristiques. Un circuit met en valeur dans la région les différents points d’intérêt auxquels s’est ajoutée cette année la bergerie Le Terroir à laine, qui se relève d’une tragédie.
En mars dernier, un passant réveillait Danielle Bergeron et Gaëtan Daoust à 5 h du matin et leur annonçait que leur bergerie, située derrière leur maison, était la proie des flammes. Pas une seule bête ne survécut. « Ça a été un gros deuil, mais, la journée même, on savait qu’on allait repartir avec un nouveau troupeau », raconte Mme Bergeron, copropriétaire de la bergerie Le Terroir à laine. Le feu a peut-être décimé le troupeau, mais l’entreprise de Mirabel n’a pas cessé ses activités pour autant. « C’est certain qu’on a mis certains projets sur la glace, mais on continue la vente de nos produits », explique M. Daoust. Dans la petite boutique adjacente à sa maison, le couple vend différentes coupes de viande congelées et emballées sous vide de même que des produits dérivés du mouton, comme des peaux, de la laine, des tricots et des couvertures.
Et même si leur pause forcée l’a mené à se concentrer sur la reconstruction plutôt que sur l’expansion, les idées ne manquent pas au sein du couple : « On veut bientôt pouvoir offrir des repas déjà cuisinés, comme des brochettes pour le BBQ et des terrines », lance avec emballement Mme Bergeron.
L’entreprise est fin prête à recevoir les touristes. « On a racheté quelques bêtes pour que nos visiteurs aient accès à des animaux cet été », affirme M. Daoust. Force est d’admettre que les flammes ne seront pas venues à bout de 15 années de production et d’un couple amoureux et passionné.
Le Terroir à laine
4545 Sir Wilfrid Laurier, Mirabel (Québec) J7N 2Z8