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La Fédération de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue propose au gouvernement du Québec d’élaborer un système de bons alimentaires pour permettre aux moins bien nantis d’acheter des produits québécois. Elle propose également la création d’une carte Achetons québécois qui permettrait à chaque détenteur d’accumuler des points en achetant des produits alimentaires québécois.
Une résolution extraordinaire a été adoptée lors de l’assemblée générale annuelle du 29 janvier dans le but de favoriser l’achat local et la sécurité alimentaire des Québécois. « Ces bons alimentaires pourraient remplacer une partie des prestations réservées aux moins bien nantis et comporter un caractère bonifié lors de l’achat de produits alimentaires de base d’origine québécoise », lit-on dans la résolution qui a été initialement proposée par le syndicat local d’Abitibi-Ouest. Quant à la carte Achetons québécois, elle permettrait de convertir des points accumulés en crédits d’impôt.
« Nous nous sommes inspirés du programme SNAP (Supplemental Nutrition Assistance Program) des États-Unis », indique Vincent Fluet, l’un des instigateurs de la résolution. « Comme aux États-Unis, le programme ne soutiendrait pas l’alcool, le tabac ou des repas préparés. Il servirait à la fois l’économie locale et la santé publique », défend-il.
Quels produits québécois?
La résolution a été adoptée à l’unanimité, mais a quand même soulevé quelques questionnements auprès de certains producteurs. L’un d’eux a entre autres demandé si les aliments transformés avec des produits qui arrivent de l’extérieur seraient inclus.
La proposition actuelle n’apporte pas cette précision. Des producteurs ont soulevé l’idée de fonctionner avec les différentes identifications déjà certifiées par Aliments du Québec. La résolution demande donc à l’UPA et ses syndicats spécialisés affiliés de transmettre cette demande aux gouvernements provincial et fédéral, puis d’en faire le suivi.