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Depuis le début de la saison de motoneige, de plus en plus de comportements de motoneigistes sortant des sentiers et s’aventurant comme bon leur semble sur des terres agricoles sont signalés. Dans le cadre du mois national de la motoneige et de l’environnement, les présidents de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) et l’Union des producteurs agricoles (UPA) unissent leur voix pour rappeler l’importance des pratiques respectueuses en motoneige et ont lancé la campagne sur la conduite responsable, en conférence de presse virtuelle le 4 février.
« Avec le privilège de circuler sur des terres privées viennent des responsabilités, soit de respecter les corridors qui nous sont octroyés. Rester dans les sentiers, c’est limiter les effets négatifs sur la végétation et est garant de notre sécurité », a mentionné Réal Camiré, président de la FCMQ. Le réseau de sentiers de motoneiges se déploie sur 33 000 km, dont la moitié sur des terres agricoles.
Avant que des accès se perdent
« Aujourd’hui, je veux prévenir que les agriculteurs décident de ne plus donner accès à leur terre parce que quelques délinquants font fi des règles. Je demande la patience des producteurs », a soutenu Marcel Groleau, président général de l’UPA. Il a ajouté être « confiant que par la sensibilisation et peut-être un peu plus de coercition, on va ramener les gens dans le bon sentier ».
Il a également demandé aux concessionnaires de motoneiges d’informer leurs clients de l’importance de respecter les sentiers.
M. Camiré a indiqué que des infolettres sont envoyées mensuellement aux 198 clubs de motoneiges au Québec. « La conférence n’est pas la première démarche que l’on fait. C’est un travail continuel », a-t-il dit, soulignant également que les motoneigistes sont invités à ramener à l’ordre leurs confrères fautifs.