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La région de l’Abitibi-Témiscamingue veut doubler son nombre de fermes en grandes cultures sous régie biologique et investit une première tranche de 500 000 $ dans un important projet de recherche qui durera huit ans au total.
Mené par l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), le projet de recherche vise dans un premier temps à dresser un portrait des besoins et défis associés à la production biologique des grains dans cette région. Après les trois premières années, le transfert de connaissance aux agriculteurs commencera, notamment par l’entremise des parcelles de démonstration aménagées chez une douzaine de fermes participantes. L’UQAT a été chercher une spécialiste des techniques de cultures sous régie biologique, Stéphanie Lavergne, qui termine un doctorat sur le sujet à l’Université Dalhousie, à Halifax.
En entrevue avec La Terre, Mme Lavergne manifeste de l’enthousiasme à l’idée d’aider les agriculteurs à accroître le nombre d’hectares en cultures biologiques et veut leur apporter des solutions concrètes et performantes pour y arriver. Elle précise que les techniques développées dans le cadre de son mandat serviront aussi à améliorer les performances des agriculteurs qui désirent demeurer sous régie conventionnelle.
Un agroéconomiste sera également mandaté pour analyser le potentiel économique de l’ensemble de la filière biologique des grains pour la région, des cultures jusqu’à leur transformation menant à l’assiette des consommateurs.
« Ce n’est qu’un début »
La MRC de Témiscamingue injecte 390 000 $ dans le projet. À cet égard, Claire Bolduc, agronome et préfète de la MRC, souligne l’importance d’habiter et de développer les territoires de la région. L’agriculture innovante, dont le bio, fait partie de la solution, estime-t-elle. Elle a ajouté en conférence de presse, le 14 janvier, que les investissements de la MRC dans ce projet ne sont « qu’un début ».