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Les Québécois ne se sont pas plus mal alimentés durant le confinement. Même qu’une amélioration a été observée. C’est ce qui ressort de l’étude de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA) de l’Université Laval publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition le 5 janvier.
À la base, les chercheurs estimaient que la pandémie de la COVID-19 aurait des impacts sur la sécurité alimentaire et la qualité de nutrition des Québécois. Leur étude, menée dans le cadre du projet NutriQuébec, a contredit cette hypothèse. L’alimentation de 853 Québécois âgés de 18 ans et plus a d’abord été analysée de juin 2019 à février 2020 dans le cadre de ce projet, qui vise évaluer les habitudes alimentaires sur une longue période de temps. L’indice de qualité de l’alimentation était alors évalué à 69 %. Les mêmes participants ont ensuite répondu à un questionnaire sur leur alimentation entre le 15 avril et le 12 mai 2020, alors que la population était en confinement. L’évaluation a grimpé à 70 % pour cette période.
Benoît Lamarche, chercheur et professeur à la FSAA, explique ce résultat par deux principaux facteurs. D’abord parce que « les gens ont mangé à l’extérieur moins souvent ». La consommation de ce type de repas est passée de 21,2 % à 3,6 %. Ensuite, parce que « les participants semblent être très intéressés par l’alimentation, et donc possiblement en mesure de mieux s’adapter à la réalité du confinement. Ce n’est fort probablement pas le cas de populations plus vulnérables ». D’ailleurs, l’étude a émis une réserve soulignant que « ces résultats ne peuvent être généralisés qu’à des populations relativement saines ».
L’étude note une hausse de consommation de grains entiers, de légumineuses, de légumes, de produits laitiers, des fruits de mer et de protéines végétales.