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Le contrat social sur l’autonomie alimentaire présenté en décembre lors du congrès de l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA), et qui émanait de discussions entre un groupe de citoyens et un autre d’agriculteurs, servira lors des négociations dans différents dossiers politiques.
C’est ce qu’a évoqué le président de l’UPA, Marcel Groleau, lors d’une discussion organisée en ligne par l’Association des communicateurs et rédacteurs de l’agroalimentaire, le 11 janvier. Selon lui, ce contrat social répond en plusieurs points aux aspirations des producteurs et des citoyens et peut donc servir à faire évoluer les mentalités et influencer les façons dont sont prises les décisions dans des dossiers comme celui de la politique bioalimentaire du Québec et le projet de convention sur l’agriculture durable, que l’UPA veut promouvoir auprès des deux paliers de gouvernement.
Julie Caron-Malenfant, directrice de l’Institut du Nouveau Monde, l’organisme indépendant qui a encadré les démarches ayant mené au contrat social, a signalé que les idées qui ont été dégagées des discussions entre citoyens et agriculteurs continueront d’être accessibles sur la plateforme Web du projet. « C’est aussi la responsabilité des participants de continuer à le faire rayonner », a-t-elle ajouté, invitant du même souffle les distributeurs et les transformateurs à y greffer un nouveau chapitre.
Étiquetage et place des produits locaux sur les tablettes
L’étiquetage des produits en épicerie, qui ne permet pas toujours aux consommateurs de connaître la provenance de ce qu’ils achètent, de même que la place réservée aux produits locaux ont été ciblés parmi les freins au projet d’autonomie alimentaire lors de la rencontre virtuelle. « Je crois qu’il y a vraiment un coup de barre à donner à ce niveau-là », a fait part M. Groleau, reconnaissant par ailleurs que ces problèmes doivent être pris en charge par le gouvernement provincial, qui a le pouvoir de réglementer les pratiques.