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PLESSISVILLE – Une étudiante en gestion et technologies d’entreprise agricole (GTEA) du Cégep de Victoriaville a trouvé une façon bien à elle de représenter la beauté de l’agriculture. L’artiste peintre Laurie Desrochers jumelle depuis quatre ans son talent pour la peinture à sa passion pour l’espèce bovine.
« J’adore les vaches, explique celle qui a décidé d’en faire une spécialité. Je trouve ça tellement beau et complexe avec la conformation qui est unique. Je veux vraiment montrer la beauté de l’agriculture. »
L’étudiante est tombée amoureuse de l’agriculture pendant son enfance, en travaillant à la ferme laitière de sa tante à Sainte-Sophie-d’Halifax, au Centre-du-Québec.
Sa première toile a immortalisé une vache connue dans le milieu de la génétique, Flèchedor Stormatic Zita. Une photo de l’œuvre partagée sur les réseaux sociaux a permis à la jeune femme aujourd’hui âgée de 20 ans de sortir de l’ombre. Son succès dépasse ses attentes. La Plessivilloise peint maintenant une dizaine de toiles annuellement. Même si elle consacre une quarantaine d’heures à la peinture chaque mois, elle ne fournit pas à la demande.
« Je ne m’attendais pas à un si grand intérêt de la part des agriculteurs, admet Laurie Desrochers. Ils ont une passion et une fierté pour leurs bêtes. Cela leur permet d’immortaliser un moment. Ça vient vraiment les chercher. »
Son art lui permet de toucher une corde sensible chez plusieurs producteurs passionnés.
« Le sentiment que les éleveurs ressentent pour ces animaux, on dirait que je peux le partager par l’entremise de mes toiles, ajoute-t-elle. Je dirais que 70 % de mes commandes sont des cadeaux offerts par des proches. Ça vient me chercher de pouvoir créer cette émotion pour eux, en leur permettant de se rappeler un moment maquant. »
Son avenir
Laurie Desrochers terminera ses études en mai prochain. Elle ignore ce que lui réserve l’avenir. La jeune peintre, qui travaille également dans une écurie, compte cependant continuer à accorder une partie importante de son temps à son art.
« Je me vois avoir un emploi à temps partiel pour pouvoir continuer de réaliser des toiles, indique l’artiste. J’aimerais y consacrer plus de temps dans le futur. Ma liste d’attente est vraiment longue. J’ai déjà des toiles à peindre jusqu’en juillet prochain. »