Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Le changement abrupt du modèle d’affaires de plusieurs fermes horticoles durant la pandémie a révélé toute l’importance des réseaux sociaux pour se faire connaître du grand public. Mais comment être visible dans ce flot incessant d’informations? Une as du marketing partage quelques astuces avec nous.
À chaque réseau son utilité
Avec respectivement 2,7 milliards et 1 milliard d’utilisateurs dans le monde, Facebook et Instagram sont deux incontournables pour rejoindre les consommateurs. « Tous deux sont importants, mais différents », avance Éliane Lavoie, chargée de projet chez Papilles, une agence spécialisée dans la commercialisation des produits du terroir.
Facebook est le lieu privilégié où annoncer les événements qu’on organise à la ferme, tandis qu’Instagram permet d’être plus créatif. « On l’utilisera pour raconter le quotidien à la ferme », explique-t-elle.
Enfin, l’infolettre mérite d’être considérée. Relativement facile à créer, elle permet d’annoncer les produits offerts et les nouveautés à la ferme. « Ouvrir un courriel, c’est déjà un geste engageant pour le consommateur », ajoute-t-elle.
Être pertinent dans son contenu
Les publications doivent aller au-delà des nouvelles et des promotions, insiste Éliane Lavoie. « Les consommateurs veulent connaître leurs producteurs. Il ne faut pas avoir peur de parler de ses valeurs et de son histoire. Présenter les produits dans un contexte de consommation comme une recette est aussi une bonne stratégie. » En revanche, donner son opinion sur des sujets trop controversés est à éviter.
Savoir capter l’attention
Pour se démarquer sur les réseaux sociaux, on privilégie des photos montrant des humains, puisque celles-ci suscitent plus d’intérêt. « Sur une photo de pommes, on peut montrer une main qui tient le fruit », illustre-t-elle. L’information, quant à elle, gagne à être divisée en paragraphes et écrite dans un français soigné. Une autre stratégie intéressante est de diversifier le type de publications (vidéos, photos, sondages) pour améliorer son classement dans l’algorithme de Facebook et ainsi être vu par plus d’utilisateurs.
Interagir avec le public
Faut-il prendre le temps de répondre à tous les commentaires du public? « Si une personne pose une question, il est préférable de répondre, mais s’il s’agit d’un commentaire plus ouvert, ce n’est pas nécessaire », recommande Éliane Lavoie. Dans le cas où une personne mécontente se manifeste en public, on peut répondre à la suite du commentaire qu’on prend bonne note de son message et lui écrire en privé. Programmer des réponses automatiques sur Messenger s’avère un bon moyen de gérer une partie des interactions avec le public sans être interrompu à toute heure du jour.
L’importance de planifier
Pour éviter que la création de contenus n’empiète trop sur le travail à la ferme, Éliane Lavoie suggère aux producteurs d’établir un calendrier éditorial dans un fichier Word ou Excel. « On se prend une demi-journée l’hiver pour planifier et rédiger quelques semaines ou quelques mois de publications qu’on peut ensuite programmer sur Facebook. Ça donne de la latitude pour faire des publications spontanées au courant de l’année. »
Une autre façon d’avoir un maximum d’impact avec ses publications tout en gagnant du temps est de faire appel à un photographe pour constituer une banque de photos qu’on jouera en temps voulu.