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Les craintes de voir les marchés publics désertés en raison de la pandémie de COVID-19 ne se sont pas matérialisées. Les visiteurs ont peut-être été moins nombreux, mais ils ont dépensé plus, constatent des producteurs qui tirent un bilan positif de leur saison.
« Nous avons été agréablement surpris de la réponse du public », lance Gaétan Fréchette. Le producteur maraîcher de La Présentation, qui tient avec sa conjointe Denise Langlois un kiosque aux marchés de Saint-Bruno et de Mont-Saint-Hilaire, en Montérégie, raconte que les consommateurs étaient contents de pouvoir encourager les producteurs locaux.
« Nous avons fait des ventes de 10 % supérieures aux années antérieures. Il faut dire que l’achat d’un terminal de paiement sans contact a été très utile. Les gens dépensent un peu plus et maintenant, 60 % de nos transactions se font par ce moyen. »
Avant que les marchés extérieurs ne reçoivent l’autorisation de la Santé publique, le 23 avril, toutes les inquiétudes étaient permises. « On avait peur que les marchés n’aient pas lieu alors que nos semis étaient déjà faits. Finalement, la saison aura été très bonne dans les circonstances », confie M. Fréchette.
L’éleveur de veaux Bruno Guillet a également connu une bonne saison avec des ventes similaires aux années précédentes dans les cinq marchés publics auxquels il participe à Montréal et en Montérégie. « Les consommateurs étaient un peu réticents au départ, mais ils ont été rassurés en voyant que les règles sanitaires étaient respectées », observe le producteur de Mont-Saint-Grégoire, dont les ventes à la ferme ont par ailleurs doublé cet été.
Une plateforme au succès mitigé La plateforme de vente en ligne de l’Association des marchés publics du Québec lancée dans la foulée de la pandémie a connu un succès « mitigé » avec seulement trois marchés participants, explique son directeur général Jean-Nick Trudel. « Les ventes en ligne ont diminué au fur et à mesure que la saison avançait. Certains aspects restaient aussi à améliorer comme la gestion des stocks. Mais pour nous, c’est un projet qu’on souhaite poursuivre. D’autres marchés ont manifesté leur intérêt. Cela pourrait devenir un outil pratique pour allonger leur saison. » |