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Lors d’une tournée des fermes de la Montérégie, la cheffe du Parti libéral du Québec Dominique Anglade a affirmé que les producteurs pourraient être mieux soutenus afin de moderniser et de pérenniser l’agriculture.
Plusieurs agriculteurs lui ont fait part de la minceur des subventions gouvernementales, dit-elle. Certains ne recevraient parfois que 5 000 $ pour un achat de machinerie de 195 000 $, dit-elle avoir constaté. « Il faut qu’on trouve des mécanismes fiscaux qui vont permettre à notre secteur [agricole] de pouvoir et de vouloir se moderniser dans des contextes qui sont plus difficiles », dit l’ancienne ministre de l’Économie. Sans toutefois parler de subventionner davantage l’agriculture comme en Europe ou aux États-Unis, elle est persuadée qu’il existe des solutions économiques et fiscales pour moderniser l’agriculture, mais qu’il faut les trouver et ces dernières doivent s’accompagner d’une vision à long terme pour le secteur. « Au-delà de dire on va donner 10 000 $ au lieu de 5 000 $, je ne pense pas que ce soit la solution à terme. La solution à terme est de dire, globalement parlant, la modernisation, ça veut dire quoi? Comment on est capable de [développer] un soutien technique à long terme qui va avec une transformation de notre agriculture?» s’interroge Mme Anglade.
La quête de réponses à ces questions devra se faire conjointement avec le milieu agricole, précise cette dernière, notamment dans les dossiers de la préservation des terres, de l’établissement de la relève apparentée et non apparentée et de la santé psychologique.