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Par Isabelle Bérubé – Bien que chassés depuis l’an 2000, les dindons sauvages vivant au Québec demeurent peu connus.
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C’est pour pallier le manque d’informations sur cette espèce que le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec (MNRF) a mené une étude dans les régions de l’Estrie et de la Montérégie. Les objectifs du projet consistaient notamment à évaluer l’impact de la rigueur de l’hiver et des conditions climatiques sur la survie et la reproduction de l’espèce dans les régions du sud du Québec. Ils consistaient également à déterminer les habitats utilisés par les dindons et à préciser l’importance des apports du milieu agricole pour la survie du dindon en hiver.
La capture des dindons s’effectue notamment à l’aide d’un grand filet projeté dans les airs qui s’abat sur les dindons et les immobilise temporairement, sans les blesser. Des manipulations sont ensuite effectuées, puis les oiseaux sont relâchés.
Les propriétaires des terrains où se déroulent ces opérations en sont avisés à l’avance par le MRNF puisqu’il s’agit souvent de terres cultivées.
L’opération qui a débuté en décembre devrait permettre d’installer une centaine d’émetteurs radio sur les oiseaux.
Rappelons que la chasse expérimentale au dindon sauvage remonte au milieu des années 2000 et que cette activité se déroule de façon officielle depuis 2008.
Les dindons sauvages étaient pratiquement disparus du territoire pendant une certaine période. Présents aux États-Unis, ils ont recommencé à habiter les terres du sud du Québec il y a une dizaine d’années.