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Les consommateurs et les producteurs agricoles québécois sont conviés à de grandes consultations en vue d’établir un contrat social visant à accroître l’autonomie alimentaire du Québec.
C’est ce qu’a annoncé Marcel Groleau, président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), jeudi midi, en compagnie de Malorie Flon, directrice du développement à l’Institut du Nouveau Monde.
« Le préjugé favorable des Québécois pour les produits de chez nous a pris une tout autre dimension avec la pandémie. L’achat local a rapidement été mis en valeur par nos gouvernements, à la grande satisfaction des producteurs et des citoyens, et l’idée de consolider, voire d’accroître notre autonomie alimentaire a rapidement fait son chemin », a déclaré M. Groleau.
Dans un souci d’impartialité, l’UPA a confié à l’INM l’organisation de ces consultations baptisées Dialogue sur l’autonomie alimentaire du Québec.
L’INM est une organisation indépendante. Elle cherche à renforcer les liens sociaux en encourageant les citoyens à participer à la vie démocratique.
Des milliers de citoyens et de producteurs agricoles, choisis de manière aléatoire, recevront par courriel dans les prochains jours une invitation à soumettre leur candidature pour former des panels représentatifs des deux groupes. Les personnes sélectionnées prendront part d’ici novembre à des lectures, des rencontres avec des spécialistes et à des délibérations en vue de la rédaction d’un contrat social.
Cette convention sera dévoilée à l’occasion du prochain congrès de l’UPA, prévu au début de décembre. Elle établira non seulement une série de gestes à poser par les consommateurs et les producteurs, mais elle interpellera également les gouvernements et l’ensemble des filières agroalimentaires à adopter des mesures jugées nécessaires.