Actualités 25 septembre 2014

Contestation contre un projet d’Hydro-Québec

eolienne1

La grogne règne dans la région de Napiervielle où la population des environs manifestera son opposition à différents projets éoliens et de construction de lignes électriques. Selon plusieurs médias, des agriculteurs circuleront en tracteurs dans les rues de Saint-Cyprien de Napierville ce soir au moment où Hydro-Québec tiendra une séance d’information pour la population des environs sur les scénarios d’implantions de 25 pylônes électriques pour relier une ligne à haute tension de 120 000 volts.

Une coalition regroupant cinq maires de la région entend aussi faire part de son opposition et de ses inquiétudes lors de cette même soirée quant aux différents projets sur la table. Les maires s’inquiètent entre autres de la construction de projets d’envergure dans une région abritant parmi les meilleures terres arables du Québec. La coalition comprend les municipalités de Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, Saint-Blaise-sur-Richelieu, Lacolle, Saint-Cyprien-de-Napierville et Saint-Jacques-le-Mineur.

Les projets contestés concernent la construction de 25 pylônes électriques pour relier le parc éolien de Saint-Valentin ainsi que le projet de production d’énergie éolienne de Kahnawake Sustainable Energies, approuvé en décembre dernier par Hydro Québec. Ce dernier fait partie des 12 projets communautaires de parc éoliens retenus par la société d’état. Dans ce cas-ci, le parc serait construit à Saint-Cyprien-de-Napierville. La ville avait manifesté son désaccord au projet mais le promoteur s’est tourné vers les Mohawks qui n’avaient pas besoin d’obtenir l’accord des municipalités.

Le parc éolien de Saint-Valentin, qui en est dans ses dernières étapes, est aussi dans la mire des contestataires. Il est question dans ce cas-ci de construire 25 turbines alors que ce nombre est de huit à Saint-Cyprien. La municipalité de Saint-Valentin appuie le projet qui les concerne et n’a donc pas joint la coalition. Le promoteur, TranAlta, doit faire une présentation lors de la prochaine séance du Bureau d’Audiences publiques sur l’environnement (BAPE) dans les prochaines semaines. Une deuxième séance est prévue pour le dépôt de mémoires. Selon l’échéancier, la construction devrait débuter en fin d’année pour une mise en opération en décembre 2012.

Hydro-Québec a finalement décidé de remettre à plus tard ses séances d’information devant la contestation organisée par les citoyens de la région. La société d’État a l’intention d’attendre que le BAPE ait tenu ses audiences publiques sur les projets prévus dans les deux municipalités concernées.