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Depuis le 16 juillet, les producteurs et transformateurs de bétail biologique peuvent profiter d’un nouvel accord entre le Canada et le Japon qui reconnaît maintenant l’équivalence des normes d’élevage. Une entente qui profite principalement aux éleveurs de porcs de la province.
Cette année, le ministère de l’Agriculture, des Forêts et des Pêches (MAFF) du Japon a examiné le programme de certification biologique du Canada. Il a convenu que les produits reconnus par un organisme de certification accrédité par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) pouvaient être vendus et représentés au Japon comme étant biologiques.
Avant cet accord élargi, il était possible d’exporter des produits d’élevage au Japon, mais au début de l’année, les règles avaient changé au pays du Soleil levant; les inspecteurs de son ministère de l’Agriculture étaient tenus d’aller auditer les entreprises canadiennes qui exportaient du bétail biologique, indique Julie Lamontagne, porte-parole pour Viandes du Breton.
Ensuite, la crise de la COVID-19 s’est mise de la partie et avec la fermeture des frontières pour tout voyage jugé non essentiel, les contrats de vente ont été suspendus, poursuit Mme Lamontagne. Or, bonne nouvelle depuis le 16 juillet, Viandes du Breton peut reprendre ses exportations avec cette reconnaissance. L’entreprise est d’ailleurs en discussion avec l’un de ses gros clients depuis environ deux ans, les magasins Costco du Japon, afin de remettre en vente ses paquets de viande de porc hachée biologique.
Cette nouvelle réjouit également le président des Éleveurs de porc du Québec, David Duval, qui considère que « toute entente [permettant] de développer de nouveaux marchés et de créer de la valeur pour le secteur porcin québécois est grandement appréciée ».
Bien que l’industrie québécoise du bœuf biologique soit moins concernée par le marché de l’exportation, les Producteurs de bovins du Québec voient également d’un bon œil cette entente. « Il reste à voir si les producteurs qui mettent en marché de la viande bovine certifiée biologique auront des volumes suffisants et si les technicités de l’entente pourront leur permettre d’en profiter dans le court terme », considère le directeur général, André Roy.
Soulignons que cet accord élargi est tout de même assujetti à plusieurs conditions. Par exemple, le MAFF se réserve le droit d’effectuer des évaluations et vérifications, dont des visites dans les entreprises canadiennes concernées, peut-on lire sur le site de l’ACIA.